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  • VII) Поставьтеглаголы: prendre, cueillir, ouvrir в З лицо ед. и мн. числа Passé antérieur passif.






    VIII) Поставьте глаголы в скобках в пассивную форму: Aussitô t qu'ils
    (prendre), les poissons perdirent leurs jolies couleurs. — Quand elles (cueillir), les rosé s
    furent moins belles. — Dè s que la porte (ouvrir), il y avait un violent courant d'air
    (ré pé tition). — Dè s que la porte (ouvrir), il y eut un violent courant d'air.


    ТЕКСТЫ ДЛЯ ЧТЕНИЯ: УРОКИ 12 — 17

    L'ARRIVÉ E DES CIGOGNES

    A deux heures entra1 M. le professeur Speck, avec ses larges souliers
    carré s au bout de ses grandes jambes maigres [et sa longue redingote
    marron (...)• Il se dé couvrit2 d'un air solennel, et dit:

    «J'ai l'honneur d'annoncer à la compagnie, que les cigognes sont
    arrivé es».

    Aussitô t les é chos3 de la brasserie ré pé tè rent dans tous les coins:
    «Les cigognes sont arrivé es! les cigognes sont arrivé es!»

    Il se fit un grand tumulte; chacun quittait sa chope4 à moitié vide,
    pour aller voir les cigognes. En moins d'une minute, il y avait plus de
    cent personnes, le nez en l'air, devant [l'hô tel] du Grand-Cerf.

    Tout au haut de l'é glise une cigogne, debout sur [sa patte], faisait
    l'admiration de toute la ville. Le mâ le tourbillonnait autour et cherchait
    à se poser sur la roue5 où pendaient encore quelques brins de paille.

    Le [rabbin] David venait aussi d'arriver: et, regardant, son vieux
    chapeau penché sur la nuque, il s'é criait:

    «Elles arrivent de Jé rusalem!... Elles se sont reposé es sur les
    pyramides d'Egypte!... Elles ont traversé les mers!»

    Tout le long de la rue, devant la halle, on ne voyait que des
    commè res, de vieux papas et des enfants, le cou replié, dans une sorte
    d'extase. Quelques vieilles disaient en s'essuyant les yeux: «Nous les
    avons encore revues une fois».(...)

    Les deux oiseaux, comme pour ré pondre à ce salut, tout en planant,
    faisaient claquer leur bec, et une troupe d'enfants les suivaient dans la
    rue des Capucins, criant: «Tra ri, ro, l'é té vient encore une fois! You,

    y ou, l'é té vient encore une fois».

    ERCKMANN-CHATRIAN, L'Ami Fritz.

    Примечания:

    1. Inversion du sujet, aprè s certains complé ments circonstanciels.

    2. Снял шляпу. Couvrez-vous = Mettez votre chapeau.

    3. Le son des paroles semble renvoyé par les murs de la brasserie, comme par l'é cho.

    4. Кружку с пивом.

    5. Колесо, установленное, например, на трубе, на котором аисты строят гнездо.


    RENARD ET CHANTECLER

    II y a bien longtemps, vivait dans son terrier de Maupertuis,
    un renard connu à dix lieues à la ronde pour sa prudence, ses ruses et
    les mauvais tours qu'il jouait à ses amis, aussi bien qu'à ses ennemis.

    Museau fin, yeux mobiles, pattes à ressorts d'acier, beau pelage roux,
    longue queue en panache: voilà maî tre Renard.

    Renard avait une femme, dame Hermeline, et deux enfants, deux
    jolis renardeaux, Malebranche et Percehaie.

    Un jour Renard, Hermeline, Malebranche et Percehaie regardaient
    tristement le buffet où ne se voyait aucune provision, et le plafond où ne
    pendait aucun jambon. Aprè s un long silence plein de dé couragement,
    Renard dit enfin, à bout de ressources: 1 «Je vais encore essayer de voler
    quelque poulet. Advienne que pourra!»2 Et il sortit.

    En rampant, il se dirigea vers un poulailler situé non loin de là et qui
    appartenait à un paysan aisé. Il aperç ut le coq Chantecler, perché sur un
    tonneau, et lui dit: «Vous ne vous souvenez donc plus que votre pè re et
    le mien é taient frè res et s'aimaient tendrement? Vous soupirez. Ah! oui,
    ce fut une grande perte pour nous tous, que la mort de Chanteclin, mon
    cher oncle, et nous en eû mes grand deuil, ma femme et moi. Lorsqu'il
    fermait les yeux, il chantait d'une maniè re qui jamais ne se reverra».

    Là -dessus, Chantecler, piqué de l'é loge donné à un autre, lanç a un
    cocorico retentissant.

    «Eh bien, qu'en dites-vous, cousin Renard? —- Je ne voudrais pas
    vous froisser, mais cela ne peut se comparer. Quand Chanteclin
    chantait, son cri portait à deux lieues au moins. Tous les autres coqs
    s'arrê taient de chanter, et l'admiraient et le jalousaient. Non! vraiment,
    cousin, vous ê tes loin de l'é galer. Cela vous serait si facile, cependant.

    — Vous croyez qu'il fermait les yeux?

    — J'en suis sû r. D'ailleurs, voyons, pourquoi mentirais-je?

    — Attendez, attendez, cria Chantecler, vaincu par l'orgueil. Je vais
    essayer et vous jugerez».

    Il ferma les yeux, ouvrant un large bec: Renard, qui bouillait
    d'impatience et se retenait à grand-peine, attrapa par l'aile le pauvre
    chanteur et l'emporta en courant.

    Aussitô t, valets, servantes, tous armé s de pelles, de pioches, se
    lancè rent à la poursuite du voleur. Mais bien malin qui attrapera jamais4
    Renard à la course.


    Le pauvre Chantecler, tout meurtri, se plaignait en son langage, par
    mots entrecoupé s: «Ah! mé chant traî tre! qui peut avoir confiance en ta
    langue doré e?»

    A ce moment, plus que jamais, on entendait les cris des pour-
    suivants:

    «A mort, à mort!»

    «Eh bien, dit Chantecler à Renard, crie quelque chose à ces gens-là.
    Ils sont cruels envers les miens5 et je voudrais me venger d'eux. Tiens,
    par exemple, dis-leur: «Pendant que vous me poursuivez, mon ami le
    loup mange vos provisions. A une prochaine fois, bonnes gens!»6

    Renard trouvait toujours un malin plaisir à se moquer de ses
    ennemis. Oubliant toute prudence, content de jouer un bon tour, il
    ouvrit sa gueule toute grande et cria ce que lui soufflait Chantecler.

    Aussitô t le coq s'é chappa et alla se poser sur une branche, hors de
    porté e de Renard.

    Et pendant que Renard rentrait tristement à Maupertuis, Chantecler
    faisait un retour triomphal au poulailler.

    Le roman de Renard.

    Примечания:

    1. Ne trouvant plus aucun moyen de se procurer de la nourriture. — Quand on
    a dé pensé tout son argent, on est à bout de ressources.—Quand on a couru trop
    longtemps, on est à bout de souffle.

    2. Будь, что будет! «Qu'il arrive (subjonctif) ce qui pourra arriver!» vieux dicton.

    3. Emploi intransitif de porter = atteindre. Ce fusi! de chasse porte à trois cents
    mè tres; mais le gibier est trè s loin, il est hors de porté e.

    4. Но Лис был слишком хитер, чтобы его кто-нибудь мог догнать.

    5. К моей семье, к моим сородичам.

    6. On dit: de bonnes gens, de mé chantes gens, mais des gens mé chants. (On ne dit
    pas: des gens bons!)

    RENARD ET LES PÊ CHEURS D'ANGUILLES

    C'é tait au temps de l'hiver: Renard é tait dans son logis, fort pauvre
    de provisions. Il sortit pour chercher fortune et il s'assit le long d'une
    route prè s d'une haie, tendant le cou de tous cô té s, espé rant quelque
    aubaine. Il fut trè s joyeux de voir s'avancer une charrette1 conduite par
    deux marchands qui venaient de la mer et rapportaient des poissons. La


    bise avait soufflé toute la semaine, et ils avaient leurs paniers remplis de
    harengs frais et d'autres poissons de mer grands et petits, et aussi
    d'anguilles2 qu'ils avaient acheté es en passant par les villages.

    Renard les voyant, s'é loigna par des chemins dé tourné s, et, loin
    devant eux, se coucha au milieu de la route, aprè s s'ê tre bien roulé dans
    la terre fraî che d'une prairie. Il s'é tait donné l'air3 d'un mort, les yeux
    clos, les dents serré es, retenant son haleine.

    Le premier des marchands qui le remarqua dit à son compagnon:

    «Voilà un chien ou un renard!

    — C'est un renard, cria l'autre; descends vite: prends-le; gare qu'il ne
    t'é chappe!»

    Tous deux s'é lancent et arrivent à Renard, qui, é tendu sur le dos, ne
    bouge pas. ils le retournent de tous cô té s. «Il vaut bien trois sous, dit
    l'un.— Bah! dit l'autre, il en vaut au moins quatre: vois comme la gorge
    est belle et blanche. Mettons-le sur notre charrette».

    Et ils continuent leur route en se ré jouissant de la trouvaille: «Ce
    soir, à la maison, disaient-ils, nous l'é corcherons».

    Ainsi parlaient-ils; mais Renard ne faisait qu'en rire. On l'avait jeté
    sur le ventre, par-dessus les paniers. Tout doucement il en tira bien '
    trente harengs, qu'il mangea de grand appé tit, sans demander sel ni
    sauce. Puis il fourra son museau dans le panier d'à cô té, et en tira trois
    colliers4 d'anguilles. Il y passa sa tê te et son cou et les fî t glisser sur son
    dos. Il s'agenouilla pour bien choisir son moment, s'avanç a un peu, et
    enfin se lanç a au milieu de la route, portant son butin à son cou. Une
    fois en bas, il cria aux marchands: «Dieu vous garde5! J'emporte un peu
    d'anguilles, et je vous laisse le reste».

    Les marchands furent bien é bahis: «Le renard!» s'é criè rent-ils. Ils
    regardè rent derriè re eux: il é tait trop tard! Ils descendirent pour l'attraper,
    mais Renard ne les avait pas attendus et il eut le temps de s'enfuir au loin.

    Le roman de Renard.

    Примечания

    1. Тележка, двуколка La charrette est une petite voiture a deux roues, comme
    la carriole; le chariot a quatre roues. '

    2. Угрей.

    3. Притворился мертвым.

    4. Les anguilles, dont la tKte est enfiltie dans une corde, forment un collier.

    5. Ici le verbe est au subjonctif; c'est un souhait.


    PAGE D'É CRITURE

    Deux et deux quatre
    quatre et quatre huit
    huit et huit font seize.
    Ré pé tez! dit le maî tre.
    Deux et deux quatre
    quatre et quatre huit
    huit et huit font seize.
    Mais voilà l'oiseau-lyre1
    qui passe dans le ciel
    l'enfant le voit
    l'enfant l'entend
    l'enfant l'appelle:

    auve-moi

    joue2 avec moi oiseau!

    Alors, l'oiseau descend

    et joue avec l'enfant

    Deux et deux quatre...

    Ré pé tez! dit le maî tre

    et l'enfant joue

    'oiseau joue avec lui...

    Quatre et quatre huit

    huit et huit font seize

    et seize et seize qu'est-ce

    qu'ils font?

    Ils ne font rien seize et seize

    et surtout pas trente-deux


    de toute faç on

    et ils s'en vont.

    Et l'enfant a caché l'oiseau

    dans son pupitre

    et tous les enfants

    entendent sa chanson

    et tous les enfants

    entendent la musique

    et huit et huit à leur tour s'en vont

    et quatre et quatre et deux et deux

    à leur tour fichent le camp3

    t un et un ne font ni une ni deux4

    un et un s'en vont é galement.

    t l'oiseau-lyre joue

    et l'enfant chante

    et le professeur crie:

    Quand vous aurez fini de faire le pitres!

    ais tous les autres enfants

    é coutent la musique

    et les murs de la classe

    s'é croulent tranquillement.

    et les vitres redeviennent sable

    l'encre redevient eau

    les pupitres redeviennent arbres

    la craie redevient falaise

    le porte-plume redevient oiseau6.

    J. PRÉ VERT, Paroles. (Gallimard.)


    VICTOR HUGO À L'É COLE

    [Les petits Hugo] n'avaient pas, surtout Victor, l'â ge du collè ge; [leur
    mè re les envoya d'abord à une é cole de la rue Saint-Jacques où un brave
    homme1 et une brave femme enseignaient aux fils d'ouvriers la lecture,
    l'é criture et un peu d'arithmé tique. Le pè re et la mè re Lariviè re, comme
    les appelaient les é coliers, mé ritaient cette appellation par la paternité et
    la maternité de leur enseignement. Ç a se passait en famille2. La femme
    ne se gê nait pas, la classe commencé e3, pour apporter à son mari une
    tasse de café au lait, pour lui prendre des mains le devoir qu'il é tait en
    train de dicter, et pour dicter à sa place pendant qu'il dé jeunait.

    Quand on voulut apprendre à lire à Victor, il se trouva4 qu'il le
    savait. Il avait appris5 tout seul, rien qu'à regarder6 les lettres. L'é criture
    alla vite, l'orthographe aussi, et la «mè re Lariviè re» s'est vanté e souvent
    d'un É vangile qu'elle lui avait dicté dans le premier semestre et où il
    n'avait fait qu'une seule faute, bœ uf avec un e7 .

    VICTOR HUGO, raconté par un té moin de sa vie.
    Примечания:

    1. Attention à la place de l'adjectif brave. Un brave homme = добрый, славный
    человек; un homme brave = храбрый, энергичный человек.

    2. Как между членами одной семьи.

    3. Quand la classe é tait commencé e.

    4. On constata.

    5. Attention aux deux sens du verbe apprendre: Le maî tre apprend à lire =
    il enseigne la lecture. — L'é lè ve apprend à lire = il reç oit l'enseignement du maî tre.

    6. Seulement en regardant.

    7. Un e au lieu de œ.


    Примечания:

    1. Птица-лира.

    2. Jouer (1-er groupe). L'enfant aime le jeu: il est joueur.

     

    3. Сбежать, спастись, смыться (просторечн.).

    4. «Une! deux! Une! deux» dit l'officier qui fait marcher ses soldats au pas. —
    «Une! deux! trois!» comptent les enfants avant de commencer une course, pour partir
    tous ensemble au mê me moment. — «Ne faire ni une ni deux», c'est agir vite, sans
    pré venir, sans donner de signal.

    5. Паясничать, кривляться.

    6. Allusion à la plume d'oie, dont on se servait jadis pour é crire.


    УРОК 18






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