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III) Составьтепо три предложения с местоимением en в роли наречия местаи в роли личного местоимения.
(Напр.: Comme il regardait la cage du lion, le petit garç on s'aperç ut qu'iL.en sortait un rat (наречие = de là). — Les jeux de nos grands-pè res, je n'en parle pas (местоимение = des jeux).
IV) Укажите роль местоимения en в следующих предложениях: Des baraques, j'en ai vu des dizaines à la foire. — Ce spectacle é tait affreux: j'en tremble encore. — La foire? j'en viens et je m'y suis bien amusé. — Le petit Jean ne va pas sur les montagnes russes: il en a peur.
V) Вставьте вместо тире местоимения в роли косвенных дополнений: Mê me quand il — parle, vous voyez bien que l'é goï ste pense uniquement à —. Si tu es mon ami, é cris — souvent. Ce sera le signe que tu penses à. —. Si vous ne prenez pas soin de vos inté rê ts, qui donc — songera? Tu me dis que je ne pense jamais à ma mè re; mais si, j' — pense!
VI) В следующих предложениях замените два существительных в роли допол- нений на два сответствующих личных местоимения: La fillette montra sa poupé e à sa mè re. — Nous avons confié notre argent à ce banquier. — J'offrirai à mon employé une augmentation de salaire. — Le Roi ordonna au Gouverneur la libé ration de Voltaire. — Je vous pré senterai mes amis. — Je vous ai pré senté mes employé s. — J'ai montré les fauves à mes enfants. — Je montrerai le manè ge d'avions à votre fils.
VII) Выполните то же упражнение, ставя получившиеся фразы в отрицатель- ную форму.
VIII) В следующих предложениях замените подчеркнутые местоимения в роли дополнений на существительные: Je vous les, avais- souvent dé crits. — Tu me l 'as raconté e plus d'une fois. — Nous les avons entendus la nuit derniè re. — Vous les, avez vus, quand ils se sont pré cipité s vers le manè ge d'avions.
IX) Поставьте предложения из упр. VIII в отрицательную форму.
X) Вставьте вместо тире соответствующие местоимения в роли дополнений: Dè s que les enfants furent arrivé s devant les montagnes russes, leur oncle — donna quelques conseils de prudence. Puis: «N'ayez crainte», — dit-il. «Fiez —à —». Aprè s quoi, il — dit de monter dans le chariot. Les enfants ne demandaient qu'à — obé ir, mais le chariot dé marra dans un tel fracas que le plus petit — eut peur et se mit à pleurer, tandis que ses frè res — moquaient de —. Quand ils redescendirent, l'oncle acheta quelques cochons en pain d'é pice pour ses neveux et --distribua avec un bon sourire.
XI) Эссе. Dé crivez une foire de votre pays.
ТЕКСТ 71
TOURNESOL
Tous les jours de la semaine
En hiver en automne
Dans le ciel de Paris
Les cheminé es d'usine ne fument que du gris
Mais le printemps s'amè ne2 une fleur sur l'oreille
Au bras une jolie fille
Tournesol Tournesol
C'est le nom de la fleur
Le surnom de la fille
Elle n'a pas de grand nom pas de nom de famille
Et danse au coin des rues
A Belleville à Sé ville
Tournesol Tournesol Tournesol
Valse des coins de rues
Et les beaux jours sont vertus
La belle vie avec eux
Le gé nie de la Bastille fume une gitane bleue3
Dans le ciel amoureux
Dans le ciel de Sé ville dans le ciel de Belleville
Et mê me de n'importe où
Tournesol Tournesol C'est le nom de la fleur Le surnom de la fille
J.PRÉ VERT. Spectacles Le Point du jour.
Примечания:
1 Разг Так называют дешевый табак, который продается в упаковках cepoго цвета Здесь - намек на серый дым, который поднимается из трубы, как из тр> бки курильщика 2 Прост. Приходит, является 3 Сорт, марка сигарет — Верхушк\ Июльской колонны, возведенной на площади Бастилии, венчает Гений Свободы в память о трех днях Июльской революции
ТЕКСТ 72
SUR LES BORDS DU CANAL SAINT-MARTIN
Le printemps é tait venu. Un dimanche, aprè s avoir nettoyé sa boutique à grande eau, Lecouvreur, sentant les chaleurs proches, dé cide de «sortir la terrasse»: quatre tables rondes et huit chaises de jardin, qu'on aligne sur le trottoir, sous un grand store où on lit en lettres rouges: HOTEL-VINS-LIQUEURS.
Lecouvreur aime musarder1 dans le quartier, la cigarette au coin des lè vres... Toujours la mê me promenade, tranquille, apaisante II longe l'hô pital Saint-Louis, puis il regagne le quai de Jemmapes,
Des pê cheurs sont installé s sur le bord du canal, au bon endroit. (...) Lecouvreur s'arrê te. Il fait beau... Partout les marronniers fleurissent, de grands arbres qui semblent planté s là pour saluer les pé niches. Des bateliers se dé mè nent2... Un peu plus haut, des montagnes de sable ou de pierre, des tas de charbon, des sacs de ciment, encombrent le quai. Des voitures traversent le pont tournant.
Ce dé cor d'usines, de garages, de fines passerelles, de tombereaux qu'on charge, toute cette activité du canal amuse Lecouvreur...
Par les beaux jours, les locataires de l'hô tel du Nord, leur dî ner expé dié 3, descendent prendre le frais à la terrasse. Les huit chaises sont vite occupé es... Il fait bon4 prendre un verre5 sur le trottoir aprè s une longue journé e de chaleur et de travail, quand le soleil s'est couché derriè re les vieilles maisons du quai de Valmy et que, peu à peu, le roulement des voitures a fait place au bruit frais des é cluses. Les ré verbè res s'allument... de vieilles femmes promè nent leur chien... L'air fraî chit, un coup de vent qui vient des boulevards exté rieurs apporte le murmure de la ville... Et en face, dans le square, des vagabonds s'é tendent sur les bancs pour y passer la nuit.
Eugè ne Dabit. Hô tel du Nord 200
Примечания:
1 Слоняться, бродить, гулять. 2. Суетятся, стараются, крутятся как белка в колесе 3. Поев быстро, наспех. 4. Il est agré able de 5. Разг Выпить стаканчик вина
ГРАММАТИКА__________________________
ЛИЧНЫЕ МЕСТОИМЕНИЯ (PRONOMS PERSONNELS)
(продолжение)
I. — Вопросительное предложение: с одним местоимением в роли дополнения:
Me v ois-tu? M' as-tu vu?
Lui parle-t-il? Lui a-t-il parlé?
Порядок слов тот же, что и в утвердительном предложении
— с двумя местоимениями в роли дополнений:
Le lui pré sentes-tu? Le lui as-tu pré senté?
Vous pré sente-t-on à lui? Vous a-t-on pré senté s à lui7
Порядок слов тот же, что и в утвердительном предложении.
II. — Вопросительно-отрицательное предложение:
Ne le lui pré sentes-tu pas? Ne le lui a-t-on pas pré senté?
Ne le pré sente-t-on pas à lui? Ne vous a-t-on pas pré senté s à lui?
При инверсии подлежащего отрицательная частица ne... стоит в нача- ле предложения перед первым местоимением-дополнением; отрицатель- ная частица pas стоит непосредственно после подлежащего. Положение местоимений, как в отрицательном предложении без вопроса.
Примечание: в разговорном французском всегда можно исполь- зовать в вопросительном предложении словосочетание est-ce que, чтобы избежать инверсии: est-ce que tu me vois? Quand est-ce que tu le lui as pré senté?
УПРАЖНЕНИЯ
I) Поставьте следующие предложения в отрицательную форму: II m'a lu votre lettre. — Je vous avais salué. — Tu leur as fait prendre un verre à la terrasse d'un café. — Cette fraî cheur, le vent nous l'avait apporté e, l'autre soir. — Cette question-là, il lui en a parlé — Cette chose importante, vous m'y ave? fait penser au dernier moment.
II) Поставьте те же предложения в вопросительную форму.
III) Поставьте те же предложения в вопросительно-отрицательную форму.
IV) Замените существительные-дополнения на соответствующие местоиме- ния: II avait nettoyé sa boutique à grande eau. — II faisait toujours sa promenade à la
mê me heure. — On avait planté des arbres le long des quais. — Ils ont parlé de leurs affaires à leurs amis. — Nous avions fait asseoir nos camarades à la terrasse. — Les vagabonds ont passé la nuit dans le square.
V) Теперь поставьте получившиеся предложения:
а) в отрицательную форму, б) в вопросительную форму и в) в вопроси- тельно-отрицательную форму.
VI) Преобразуйте предложения с двумя дополнениями в утвердительную форму: Je ne leur en avais pas parlé. — Les y avez-vous dé jà rencontré s? —Ne les y avons-nous pas souvent invité s? — Tu ne le lui avais pas promis formellement, à la vieille femme, de promener son chien. — Ne tes en aurais-tu pas pré venus de ce danger, si tu l'avais su à temps? — Vous les a-t-on fait bien admirer, les vieilles maisons de Paris?
VII) Поставьте местоимения-дополнения lui и à lui во множественное число:
«Je le lui ai dé jà dit. — A lui? — A lui-mê me». — II ne lui plait pas de descendre prendre le frais à la terrasse. Le mé decin, pourtant, le lui a conseillé vivement. Tant pis pour lui. Aprè s tout, c'est à lui de dé cider. — Quand il but la biè re que le garç on lui avait apporté e, elle lui sembla excellente. Mais quand le garç on ramassa l'argent des clients et que ce fut à lui de payer, elle lui parut beaucoup moins bonne.
VIII) Эссе. É voquez la paix du soir, à la ville, ou à la campagne.
ТЕКСТ 73
BOXE POPULAIRE
Au coup de gong, le benjamin1 de la «Sauvegarde»2 voulut d'emblé e3 se montrer digne de l'accueil du public et se rua sur le champion4. Un «contre» bien placé le stoppa. «Il part trop tô t!» gé mit M. Babinet; Coudur avait lâ ché un juron; Mireille chiffonna son mouchoir; Toine s'affaissa un peu plus. Mais le benjamin savait encaisser. Ayant reniflé, il s'enfouit la figure dans ses gants et, é coutant les leç ons de son manager, se mit à danser autour de Casella. Il feinta5, esquiva la riposte par un bond de cô té et, trouvant cette fois l'ouverture6, porta un violent crochet7 au foie.
«Coup bas! vocifé ra le pè re du champion, se dressant derriè re le ring.
— Pas vrai!» protesta Coudur, qui cependant n'avait rien vu.
L'arbitre fut de cet avis, et le combat se poursuivit dans un vacarme de vivats et de sifflets. Les adversaires, rendus prudents, s'observaient: le cadet, la garde ramassé e8, prê t à bondir, le champion feintant pour prendre la distance.
«Vas-y, Minime!»9 braillè rent des supporters10 impatients.
Peut-ê tre entendit-il: il y alla... De nouveau, le basané 11, bien en ligne, porta son long direct12, puis doubla du gauche13, et le petit chancela. Sur les gradins, les hurlements reprirent. Les Mé ridionaux14, moins nombreux, mais bouillants, se cassaient la voix à stimuler leur favori; pourtant, il ne poursuivit pas. Visiblement, il se mé fiait du petit bouledogue, et voulait le laisser se fatiguer. A la fin de la reprise, il menait nettement aux points15.
(...) M. Babinet croyait se battre aussi. Il souffrait de ne pas ê tre au moins arbitre, en pantalon noir et chemise de soie blanche. (...) Pour se soulager, il mimait le combat, portant à vide de petits crochets sournois, et faisant d'affreuses grimaces aux concurrents d'en face. Ce deuxiè me round le mit à dure é preuve. Le petit entê té, sourd aux recommanda- tions, repartait à la bagarre16 et le Toulonnais17, qui le dominait d'une tê te, le contrait18 à chaque attaque. (...)
Le vé té ran esquivait, bloquait19, recevait dans les gants, ré pliquait d'un «une, deux», et refermait sa garde. A la fin de la reprise, comme Minime allait le dé border, il se dé gagea d'un crochet à la tê te, et l'on vit le sang jaillir. (...)
Le neuviè me, puis le dixiè me round n'arrangè rent rien. Dans un silence tragique, le champion aux quinze k.o., le visage intact et les cheveux bien collé s, continuait flegmatiquement à marquer des points. (...)
Encore cinq rounds: le petit ne tiendrait jamais... Les Parisiens, anxieux, se taisaient; c'é tait maintenant aux Marseillais de vocifé rer.
«Finis-le!» hurla l'un.
M. Babinet en sursauta d'indignation et Mireille tourna vers le cannibale des yeux é tincelants. Mais le gosse avait le cœ ur aussi bien trempé que les poings. Le visage é crasé, grimaç ant de douleur, il ré sistait quand mê me. A la treiziè me reprise, il parut se ressaisir. Il reprit ses sauts de cô té, fit le dos rond, esquiva une droite, frappa à son tour. Puis, comme é puisé par ce suprê me effort, il baissa sa garde, laissant une seconde son menton dé couvert. Le Toulonnais, le jugeant à bout, lanç a l'estocade20. Il tombait dans le piè ge... Minime, d'un balancement, é vita le direct et, le coude sur la hanche, en pivotant, porta un crochet au creux de l'estomac, si rade qu'on l'entendit du fond du stade. Casella se plia en deux, comme cassé. A ce miracle, tout le public s'é tait dressé. Pris de folie, les gens hurlaient: «Vas-y, Minime! Vas-y Casella!» Le pè re du champion, abasourdi, montra une tê te hagarde au ras du ring. D'un geste dé sespé ré, il fit signe à son fils de mettre un
genou au sol le temps de se reprendre, mais le Toulonnais ne semblait rien voir et reculait en fauchant l'air de ses longs bras. Minime, fonç ant sur lui pour l'achever, le moko21 le prit par le cou, pesant de tout son poids. «Break! Break!»22 ordonna l'arbitre.
Non sans peine, il les sé para, mais aussitô t le champion chancelant recommenç a à s'accrocher. Collé à son adversaire, il le paralysait d'un bras et frappait de l'autre.
«Hou! Hou! protestait la foule. Disqualifié 21!..
— Maintenant, mets tout le paquet! 24 ordonna Coudur au petit gars quand il vint se rasseoir. Dans trois minutes tu seras champion!»
Gonflé à bloc25, ne sentant plus ses blessures, un œ il à demi fermé, Minime fonç a. Casella, qui avait retrouvé son souffle, se dé robait devant lui, passait à droite, fuyait à gauche, dé cochait un direct, puis de nouveau s'accrochait. Plus que deux minutes...
Plus qu'une... La petite machine à frapper multipliait ses coups. Au foie, au cœ ur. Comme dans un sac de sable qui mollissait. Puis, soudain, il cogna plus haut. Au menton.
«Ah!»
Ce cri jaillit de mille poitrines. Le Toulonnais, dé raciné par l'uppercut26, venait de s'effondrer. Les bras en croix, il ne bougeait plus.
«Une... deux... trois», commenç a à compter l'arbitre.
Le vaincu grattait le tapis du talon. -
«Quatre... cinq... six...»
Il ne parvenait pas à se soulever. Ses supporters hurlaient:
«Debout! Relè ve-toi! Ca-sel-la! Ca-sel-la!»
Il fit un effort, se dressa sur le coude.
«Sept... huit...»
Mais non... Il ne pouvait plus... Il retomba.
«Neuf... dix... Out!»
Roland Dorgelè s, Tout est à vendre. Примечания:
1. Младший сын. Здесь, самый молодой боксер. 2. Название спортивного общества. 3. С первого удара. 4. Тулонец по фамилии Казелла. 5. Сделал обманное движение (глагол feinter, faire une feinte). 6. Сумев на этот раз преодолеть защиту противника. 7. Хук, крюк, короткий боковой удар. 8. Приготовившись к защите, приняв стойку. 9. Прозвище молодого боксера (= Малыш). 10. Англ.: болельщики.
11. Смуглый, загорелый человек (т.е Казелла). 12. Прямой удар. 13. Тут же нанес второй удар левой рукой. 14. Болельщики Казеллы. 15. По очкам. 16. Бросался в схватку, шел в наступление. 17. Казелла. 18. Парировал. 19. Блокировал, останавливал удар противника. 20. Последний удар, наносимый быку матадором. 21. Смуглый, загорелый, цвета кофе " мокко". Пренебрежи- тельное прозвище жителей юга Франции. 22. Англ.: Разойтись' 23. Публика требует дисквалификации. 24. Жарг. Собери все свои силы. 25. Грубовато-разг. Полный отваги и уверенности в себе. 26. Англ: апперкот, удар, наносимый снизу под подбородок.
ГРАММАТИКА___________________________
ЛИЧНЫЕ МЕСТОИМЕНИЯ (PRONOMS PERSONNELS)
(продолжение)
Предложение в повелительном наклонении
I. — Предложение с одним местоимением в роли дополнения: утверждение отрицание
Regarde-moi. Ne me regarde pas.
Parle-lui. Ne lui parle pas.
N.B. — Местоимение-дополнение в повелительном наклонении в отрицательной форме подчиняется общему правилу о порядке слов в предложении.
И. — Предложение с двумя местоимениями в роли дополнений:
Два местоимения 3-го лица:
Donne-le-lui. Ne le lui donne pas.
Из двух местоимений только одно 3-го лица:
Donne-le-moi.
Pré sente-mo; à lui, à eux. Ne me le donne pas.
Ne me pré sente pas à lui, à eux.
Ни одно из местоимений не относится к 3-му лицу:
Pré sentez-vous à moi. Ne vous pré sentez pas à moi.
N. В. — В повелительном предложении в отрицательной форме местоимения-дополнения и отрицательные частицы ne... pas подчиняются общему правилу о порядке слов в повествовательном предложении.
УПРАЖНЕНИЯ
I) Поставьте следующие предложения в отрицательную форму: — Jette-toi sur le champion. — Frappez-le à l'estomac. — É coute-la. — Protè ge-toi derriè re tes gants. — Maintiens-le à distance. — Mets-toi à danser autour de lui.
II) Поставьте глагол главного предложения в отрицательную форму: — Les corps à corps, é pargnez-les-lui. — Si les spectateurs te sifflent, occupe-toi d'eux. — Fiez-vous à lui. — Pré cipite-toi sur lui dè s le coup de gong. — Ré concilions-nous avec eux. — Accroche-toi à moi. — Si quelqu'un vous donne un coup, rendez-le-lui. — Sé parez-vous de nous.
III) Поставьте личные местоимения во множественное число: — II se rua sur lui, et lui porta des coups violents au visage. — 11 protesta mais l'arbitre ne l'é couta pas.— II ne voulait pas attaquer. Mais les Mé ridionaux l'y encouragè rent bruyamment. Lui, il aurait pré fé ré attendre encore. — Pour lui faire peur, elle lui faisait d'affreuses grimaces. — Le manager, furieux contre lui, lui demanda s'il n'é tait pas devenu fou. — II commenç a les tours de valse qu'on lui avait enseigné s.
IV) Вставьте вместо тире подходящие по смыслу личные местоимения: Le
Toulonnais maintenait son adversaire à distance, — frappant sans relâ che de sa droite, de faç on à — marteler son œ il ensanglanté et à — aveugler. M. Babinet. voyant le pè re du champion se moquer de —, — lanç a des insultes et regretta de ne pouvoir — frapper à coups de poing. Les Marseillais encourageaient bruyamment leur favori. Mireille se tourna vers — et — lanç a un coup d'oeil é tincelant. «Je n'ai pas peur de —», semblait- elle — crier. Mais ils ne — regardaient pas, et paraissaient mê me — ignorer. Le Toulonnais, tombant dans le piè ge que — tendait son adversaire, se pré cipita sur —. Mais celui-ci, — é vitant, — frappa si brutalement l'estomac qu'il n'eut plus beaucoup de peine à triompher de —.
V) Эссе. Ê tes-vous pour ou contre les combats de boxe? Justifiez votre opinion en une page.
ТЕКСТ 74
LE «BISTROT1» DE LA PLACE DES FÊ TES
Deux nouveaux clients sont venus, et proposent au patron une partie de Zanzibar2. Edmond reste un peu en arriè re. «Occupez-vous de ces messieurs. Je ne suis pas pressé», dit-il. Ces messieurs expé dient3 deux tourné es4 promptement. Chaque fois le patron, aprè s avoir trinqué soulè ve son verre comme si, mourant de soif, il allait le boire d'un trait. Mais il ré ussit à n'en avaler qu'une gorgé e de moineau, et pendant que les autres pé rorent, il le glisse sous un petit abri, mé nagé à cet effet dans l'é paisseur du comptoir. Le patron, qui est de Chaudesaigues5, dé teste ce que les Parisiens appellent la boisson. Il considè re les buveurs, ses clients, (...) comme une espè ce d'hommes en tous points mé prisables, dont les coutumes sont ré pugnantes, l'idé al de vie, absurde, mais dont il faut subir le contact par devoir d'é tat6, puisqu'on est venu exprè s au milieu d'eux pour faire fortune. Dans vingt ans, dans quinze peut-ê tre,
on quittera cette racaille7, pour aller retrouver sur le foirai8 de Chaudesaigues des hommes dignes de ce nom, qui auront su, eux aussi, mettre de l'argent de cô té, au lieu de le ré pandre sur le zinc des bistrots, et avec qui l'on boira, le dimanche, sans se presser, dans le cabaret qui fait le coin de la place, une bouteille de petit vin d'Auvergne.
Les camionneurs s'en vont. Puis les joueurs de Zanzibar. Edmond se rapproche. Le patron lui tend la main: — Ç a va, monsieur heuheu- heum?.. C'est de ce grognement modulé qu'il a coutume de faire suivre «monsieur» — en y ajoutant au besoin un raclement de gorge — lorsqu'il s'adresse à un habitant du quartier qu'il ne connaî t que de visage. Edmond lui achè te de temps en temps un paquet de cigarettes, mais ne «consomme» presque jamais. L'homme de Chaudesaigues ne l'en estime pas moins, bien au contraire. Il faut qu'il y ait. des «consommateurs», pour que les Auvergnats de Paris puissent assurer leurs vieux jours. Mais de temps en temps on est heureux de serrer la main à quelqu'un qui n'est pas un «consommateur», qui est une cré ature raisonnable.
Jules Romains. Les Hommes de bonne volonté, t. IV. Примечания:
1. Прост. Бистро, небольшое кафе. 2. Азартная игра в кости. Прост.: faire un zanzi. 3. Пьют второпях, быстро заглатывают. 4. Прост. Один из посетителей угощает всех присутствующих: payer, offrir, une tourné e. 5. Родом из Оверни. — В дальнейшем повествовании появляется иронический оттенок. 6. По долгу службы. 7. Отбросы общества, подонки (суффикс -aille придает слову уничижительный оттенок. Ср. ferraille, canaille, и т.п.). 8. Ярмарочная, базарная площадь.
ГРАММАТИКА___________________________
ЛИЧНЫЕ МЕСТОИМЕНИЯ (окончание)
А) С инфинитивом.
I. — Je veux le dire. Je ne veux pas le dire.
Tu vas me le dire Je ne vais pas te le dire.
Как правило, местоимения-дополнения стоят непосредственно перед глаголом в неопределенной форме (см. стр. 190).
Отрицательная частица ne обычно стоит перед вспомогательным глаголом, а частица pas - после него.
II. — J e. le fais partir. Je ne le fais pas partir.
Je l'entends parler. Je ne l'entends pas parler.
Если в роли вспомогательною глагола выступают глаголы: laissa faire, envoyer, или глаголы чувственного восприятия, такие, как: voit entendre и т.п., местоимение-дополнение стоит не перед инфинитивом а перед вспомогательным глаголом.
Отрицательные частицы ne... pas обрамляют группу: местоимение-дополнение + вспомогательный глагол.
Ш. — Le dé sir dé faire un voyage...Le dé sir de ne pas faire un voyage...
Pour faire un voyage...Pour ne pas le faire...
Travailler est né cessaire. Ne pas travailler est impossible.
Когда отрицание ne... pas относится к самому инфинитиву, а не к остальным членам предложения, оба элемента отрицания в современном языке стоят рядом, перед глаголом в неопределенной форме.
Б) С причастием настоящего времени (или с деепричастием).
I. — Порядок слов в предложении см. на стр. 216: en le lui disant; en me le disant, en vous pré sentant à lui...
II. — Об отрицательных частицах см. таблицу на стр. 216 (правило ОТЛИЧАЕТСЯ от правил для инфинитива):
en ne le faisant pas...
УПРАЖНЕНИЯ
1) Замените подчеркнуты е существительные в роли дополнений на личные местоимения: Occupez-vous de c es messieurs. — - Occupez-vous de ce travail. — Le boxeur encaissera le coup. — Le patron pense au pays natal. — Le jeune garç on se tirera peut-ê tre de ce mauvais p as.— J'ai bu un petit vin blanc excellent.
И) Теперь поставьте получившиеся предложения в отрицательную форму.
III) Замените существительные, стоящие до или после инфинитива, на личные местоимения: Le champion laissa le benjamin attaquer. — Le consommateur se fit servir le vin blanc. — Le Toulonnais entendait compter les secondes. — J'ai voulu conduire mes enfants à la Foire du Trô ne.— Le patron hé sita à servir l'ivrogne. — Mes enlants ont vu dompter les lions.
IV)Поставьте получившиеся предложения в отрицательную форму.
V) Поставьте подчеркнутые глаголы в infinitif в отрицательную форму: Se taire est parfois difficile. — Protester é tait lé gitime en pareil cas. — Pour se battre, il faut un certain courage. — La volonté de triompher tout de suite est souvent le secret de la victoire. — Partir est la meilleure solution.
VI) Измените конструкцию предложений таким образом, чтобы на месте глагола в отрицательной форме в повелительном наклонении стоял глагол в
отрицательной неопределенной форме (infinitif né gatif): (Напр.: Ne fumez pas: ne pas fumer. — il ne faut pas faire de bruit: ne pas faire de bruit.)
— Ne pars pas trop tô t; ce serait inutile. — Ne perdez pas votre sang-froid. — Ne faites pas l'é tonné. — Ne baissez pas votre garde: ce serait dangereux. — Ne paralyse pas l'ad. rsaire avec le bras. — Ne frappe point bas; c'est dé fendu.
VII) Поставьте деепричастия в отрицательную форму: En agissant ainsi, tu é choueras. — En le lui disant, tu t'attireras sa colè re. — En vous pré sentant à lui maintenant, vous gagnerez du temps. — En la reconnaissant tu l'as gê né e.
VIII) Эссе. Dé crivez les ré actions du public, lors d'un spectacle sportif, auquel vous avez assisté (match de tennis, de foot bail, de boxe ou de catch).
СЛОВАРЬ
(Гнездо servir) Объясните значение слов и словосочетаний: Le patron sert l'apé ritif. — Dans les vieilles maisons le cordon du concierge sert à ouvrir la porte d'entré e la nuit. — Pendant la maladie de Madame Dupont, c'est la dame du rez-de-chaussé e qui a servi de concierge. — Vous pouvez jeter ce vieux balai, il ne sert plus. — Y a-t-il longtemps que Marie vous sert? — Oh, il y a dix ans qu'elle est à notre service. — Vous rend-elle service? — C'est une servante modè le, et les serviteurs parfaits sont de plus en plus rares. — Resservez donc du potage à Madame. — Maintenant vous pouvez desservir, nous avons fini notre repas. — Par votre maladresse vous avez desservi votre ami. — Au restaurant, ce sont des serveurs ou des serveuses qui font le service. — Nous avons des voisins gentils et serviables, ils nous rendent toutes sortes de services.
ЗАМЕЧАНИЯ ОБ УПОТРЕБЛЕНИИ ОТРИЦАТЕЛЬНЫХ ЧАСТИЦ
I — в основном, для выражения отрицания используют частицы ne... pas.
II. — Частица pas НЕ УПОТРЕБЛЯЕТСЯ, если частица ne сопровож- дается такими словами, как: personne, rien, aucun, jamais, nulle part, nullement, стоящими ПЕРЕД глаголом или ПОСЛЕ него: Personne ne vient. — Je ne vois rien. — II ne rit jamais. — Jamais il ne rit. — Je ne l'ai vu nulle part. — Nulle partie ne l'ai vu. — Ce n'est nullement votre affaire.
III. — Частица ne может употребляться отдельно в следующих выраже- ниях: Je ne saurais vous le dire (вежливое извинение). — N'importe (= il n'importe pas). — II ne dit mot (= pas un mot). — Je ne sais que faire (= quoi faire, см. стр. 216).
Je n'ose vous donner un conseil. — Qui ne connaî t cette histoire? (= после вопросительного местоимения qui). — Elle ne m'é crit jamais, si ce n'est (= sauf) pour demander de l'argent! — Depuis que je ne t'ai vu, il s'en est passé,
des choses! (= depuis la derniè re fois que je t'ai vu). — Il у a longtemps que je ne t'ai vu (= je ne t'ai pas vu depuis longtemps).
IV. — Частица ni. Обычно говорят: Je ne bois pas de vin, ni de biè re. Je ne bois ni vin, ni biè re. Но если в предложении содержится несколько глаголов, употребляется другая конструкция: Je ne le vois ni Inel l'entends.
V. — Отрицательная частица non plus («plus» произносится отрыви- сто) означает: тоже нет, тоже не..:
Je le vois AUSSI неJe ne le vois pas non plus.
Tu viens? Moi AUSSI не Tu ne viens pas? Moi non plus.
VI. — Ne... que (= только, лишь) всегда обрамляет глагол: Il boit SEULEMENT DU VIN. — // ne boit que du vin.
VIL — Ne... plus («plus» под ударением: plu) означает окончательное прекращение: Il ne viendra plus.
ТЕКСТ 75
QUAND LE PEUPLE FAIT GRÈ VE...
Les embarras de M. Dupont et de Madame, privé s hier d'é lectricité, furent innombrables. Quand son ré veil a sonné, comme d'ordinaire, vers 6 heures du matin, M. Dupont a naturellement cherché l'interrupteur de sa lampe de chevet1. Pas de lumiè re. Encore des plombs2 sauté s, se dit-il, oubliant la grè ve, pourtant annoncé e la veille. Craquant des allumettes, i! fut voir son compteur. La mé moire lui revenant, mais non la lucidité, il voulut faire sa tasse de café. Il n'eut d'autre ressource que de chercher. relé gué 3 au fond d'un placard, l'antique instrument qu'on tourne à la main. Cependant, il tentait de faire chauffer de l'eau: le gaz ne lui accordait qu'une flamme avare; il é tait ré solu dé jà à boire, en place de café, une tiè de eau noirâ tre, quand il pensa à se raser: comment se raser, avec ce beau rasoir qui, lui aussi, se nourrit d'é lectricité? Il fallut de nouveau bouleverser le placard aux vieilleries, afin de ré cupé rer le vieux blaireau, la lame é bré ché e qui, finalement, ne purent remplir leur office — parce que l'on avait jeté le tube de crè me né cessaire à leur efficacité Maugré ant4, et en retard, M. Dupont dé vala son escalier.
«Par ici! lui intima la voix de sa concierge. Vous passerez pour sortit par la fenê tre de ma loge, comme tout le monde. L'ouvertim automatique de la porte ne fonctionne pas!»
M. Dupont se rua vers le mé tro. La grille en é tait fermé e.
«Suis-je bê te!» grogna-t-il.
Les autobus é taient pris d'assaut, on se battait autour des taxis, les automobilistes, ne sachant où donner de la tê te5, donnaient du klaxon pour apaiser leurs nerfs. M. Dupont, de Paris, put tout de mê me se rendre compte qu'il avait de la chance, car, dans d'invraisemblables é quipages, commenç aient de dé barquer à Paris les banlieusards des lignes é lectrifié es, inutilisables depuis l'aube. M. Dupont s'en fut à pied à son bureau qu'il trouva plongé dans une semi-obscurité propice à la rê verie. Alors, il imagina les malheurs de tous les autres Dupont et, se croyant au terme de ses peines, se prit à sourire:
«Ce vieux Z, qui avait justement pris rendez-vous au garage pour faire ressouder son pot d'é chappement6 arraché, l'aurait belle7. (...) Les X, si fiers de leur chauffage é lectrique, devaient, frileux comme ils le sont, grelotter. Quant à B, ce fainé ant qui passe sa vie dans les bars, à jouer à l'appareil à sous et à tourmenter le tourne-disque, il n'aurait mê me pas la ressource d'aller au ciné ma. Car les salles de projection é taient fermé es.» Un coup de té lé phone interrompit les imaginations de M. Dupont. Mme Dupont lui té lé phonait. Chose inusité e, donc grave.
«Il faudrait que tu essaies de dé jeuner au restaurant, disait une voix é ploré e. Tu sais que le frigidaire est arrê té. Tout a tourné 8, là -dedans. Le gaz ne revient pas. Les boulangeries, dont le four é tait é lectrique, n'ont pas de pain. Et je te connais, tu es difficile. Je vais profiter de ton absence pour aller chez la teinturiè re pour un coup de fer à ton pantalon neuf, et j'irai acheter le chandail bleu dont tu as tellement besoin!»
M. Dupont fut donc au restaurant, qui é tait pris d'assaut et n'offrait pour tout potage9 que du jambon et des biscottes, servis dans une louche pé nombre °. Il apprit là, par les conversations gé né rales, que les cotes de la Bourse, ne pouvant ê tre é tablies par les machines, é taient retardé es: mê me manè ge11 aux courses; que les journaux é taient menacé s de ne pas paraî tre; que l'horloge parlante é tait artificiellement soutenue par des batteries; que les dentistes s'arrachaient les cheveux devant leur roulette inerte; que, chez les rô tisseurs, les poulets, dé sespé ré ment crus sur les broches immobiles, narguaient l'appé tit des passants; que des usines restaient inactives; que, sur le carreau des Halles, des monceaux d'arrivages é taient resté s, faute de lumiè re pour les mettre en place. (...)
Vers 5 heures, dans le bureau de M. Dupont, il faisait si noir qu'il renonç a à travailler. Ainsi put-il surprendre Mme Dupont, retour12 de
ses courses, qui, ayant dé niché une boî te de bougies, en avait allumé une, ce qui donnait à l'appartement un faux air de Noë l. Cependant, Mme Dupont n'avait pas son air ordinaire.
Ses cheveux pendaient sur ses joues, sa bouche avait une drô le de forme: elle venait de se remaquiller au jugé 13
«Je voulais te faire une suiprise, dit-elle d'une voix navré e. Avec des tas de petites casseroles d'eau, je me suis lavé les cheveux. Puis j'ai é té chez Georges14 pour une permanente. J'avais oublié, l'appareil ne marchait pas.
«C'est comme pour ton costume: il n'y avait pas de «coup de fer» aujourd'hui. A propos, c'é tait le jour de la blanchisseuse. Si tu veux demain une nouvelle chemise, elle ne sera pas repassé e».
D'un ton gentil:
«ais je t'ai acheté ton beau chandail bleu!»
Tard, la lumiè re revint; le chandail é tait vert, une couleur que M. Dupont dé teste!
Georges Sinclair. Combat.
Примечания:
1. Лампа у изголовья, ночник {Chevet a le mê me radical que chef: chef signifie originairement tê te). 2. Пробки предохранителя. З. Пренебрежительно засунутый 4. Ругаясь и ворча (mê me radical que malgré = mauvais gré: M. Dupont agit de mauvais gré). 5. Разг. Не зная, что делать, как проехать. 6. Глушитель. 7 Aurait une belle situation (иронич.). 8. Продукты испортились. 9. Разг. Из еды, поесть. Часто мюфебляется в значении: всего-навсе! о. 10. Полумраке. 11. То же самое, та же шпация 12. Abié viation cornante pour: de retour. 13. Наугад (можно также сказать и, i eut bonheur). 14. Парикмахеров обычно называю! но имени.
СЛОВАРЬ
(Существительное lumiè re/ Объясните значение слов: Voulez-vous allumer l'é lectricité? — La salle de l'Opé ra est é clairé e par un lustre immense. — Je n'avais pour m'é clairer qu'un misé rable lumignon, une vieille chandelle de suif. — Les plus beaux monuments de Paris sont illuminé s la nuit. — // é tait fort embarrassé. Soudain une idé e lumineuse lui vint à l'esprit. — Voltaire vivait au siè cle des «lumiè res». — Une lueur d'intelli- gence é claira enfin son regard. — II a bu, il n'a pas l'esprit bien lucide. — La lucidité est une des plus belles qualité s de l'esprit. — Cette affaire est obscure: nous allons /" é lucider. — Ce manuscrit ancien est orné d'enluminures dé li- (ates. — Ma voiture ne voulut point dé marrer: panne d'allumage, ma batterie (- mes accumulateurs) é tait à plat! — Le plantuteux repas avait allumé les visages.
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