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Manuscrit des Assis






En 1870, alors en classe de rhé torique, le collé gien se lie d'amitié avec Georges Izambard, le professeur de rhé torique, son aî né de six ans. Ce dernier lui prê te des livres, tel les Misé rables de Victor Hugo qui font bondir sa mè re — qu'il surnomme «la Mother», «La bouche d’ombre» ou encore, «La Daromphe».

De cette é poque, subsistent les premiers vers: Les É trennes des orphelins, parus dans La Revue pour tous en janvier 1870.

L’orientation poé tique est alors celle du Parnasse avec la revue collective, Le Parnasse contemporain. Le 24 mai 1870, Arthur, alors â gé de quinze ans et demi, é crit au chef de file du Parnasse, Thé odore de Banville, pour transmettre ses volonté s: «devenir Parnassien ou rien» et se faire publier. Pour cela, il joint trois poè mes: Ophé lie, Sensation et Credo in unam. Banville lui ré pond, mais les poè mes en question ne paraî tront pas dans la revue.

Il songe alors à se rendre dans la capitale pour goû ter à l'esprit ré volutionnaire du peuple parisien.

Premiè res fugues

Le collé gien vient de rafler les prix les plus prestigieux. Au cours des vacances scolaires de 1870, le 29 aoû t, quelques jours avant la bataille de Sedan, Arthur trompe la vigilance de sa mè re9 et se sauve avec la ferme intention de se rendre dans la capitale.

Contrô lé à son arrivé e gare du Nord, il ne peut pré senter qu’un billet de transport irré gulier. Les temps troublé s n’invitent pas à la clé mence. Tandis que les armé es prussiennes se pré parent à faire le siè ge de Paris et que la Troisiè me Ré publique est sur le point d’ê tre proclamé e, le voilà dé tenu dans la prison Mazas.

De sa cellule, il é crit à Georges Izambard, à Douai10 pour lui demander de payer sa dette. Le professeur exé cute sa demande et lui paie é galement le voyage pour se rendre à Douai, lui offrant l’hospitalité avant de retourner dans son foyer.

Rimbaud y dé barque vers le 8 septembre. Redoutant le retour à Charleville, il y reste trois semaines11.

Pendant ce temps, l'armé e prussienne encercle la capitale à partir du 19 septembre.

Jusqu’ici antimilitariste dé claré, Rimbaud est pris d'é lans martiaux depuis la capitulation de Sedan. Si bien, qu’il est dé cidé à suivre son professeur parti s’engager volontairement dans la Garde nationale. N’é tant pas majeur, il en sera empê ché malgré ses protestations.

Par ailleurs, Rimbaud fait la connaissance du poè te Paul Demeny, un vieil ami de son hô te. Celui-ci est co-directeur d’une maison d’é dition: La Librairie artistique, où il a fait paraî tre un recueil de poé sies (Les Glaneuses). Rimbaud saisit l’occasion et, dans l’espoir d’ê tre é dité, lui dé pose une liasse de feuillets où il a recopié quinze de ses poè mes.






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