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Приложение 3. Фрагмент художественного текста на перевод (номинация «Лучший художественный перевод драматического фрагмента» (студенты колледжей и ВУЗов)






 

Фрагмент художественного текста на перевод (номинация «Лучший художественный перевод драматического фрагмента» (студенты колледжей и ВУЗов)

Auteur: Sony Labou Tansi est un é crivain congolais, né le 5 juillet 1947 et mort le 14 juin 1995. Ancien professeur d'anglais au Collè ge Tchicaya-Pierre à Pointe-Noire, il s'est à partir de 1979 progressivement imposé comme l'un des leaders d'une nouvelle gé né ration d'auteurs francophones d'Afrique Noire, par ses romans et par son thé â tre.Il a fondé et dirigé le Rocado Zulu Thé â tre à Brazzaville pour lequel il a é crit et mis en scè ne l'ensemble de ses piè ces.

Ré sumé de la piè ce: Au pied d'un arbre plurimillé naire, Charlotte et Colette sont venues rendre un dernier hommage à leur frè re, Georges, mort dans un accident de voiture à quelques pas d'une cité dont pratiquement tous les habitants ont disparu. Des troupes dé barquent et, dans une ardeur fié vreuse, un «village plané taire» se construit, rompant l'é quilibre du monde.

Extrait à traduire:

Le vieillard: Monsieur, si vous avez une goû te de jugeote, vous entendriez pour quelles raisons un homme de ma naissance ne cè de pas à la terreur et à l'imbé cillité.

Le gé niteur d'emplois (à l’homme-montre): Lisez-lui l’article neuf, aliné a deux...

L’homme-montre (lisant): «Toutes les dispositions contraires au pré sent entendement sont abolies ainsi que le furent l’esclavage des Nubiens, la traite des nè gres et la liquidation des Juifs».

Le gé niteur d'emplois: Vous avez entendu? Et puis, que je vous l’apprenne: La planè te a besoin de quelque deux cent millions de petits boulots supplé mentaires. Où voulez-vous qu'elle les trouve? Ce monde - notre monde - nous l'avons changé en petit machin alimentaire; il faut assumer. Assumer et faire face. Pour cela, il faut des petits boulots nourrissants pour tous. La tragé die atteint son comble. Personne n'a plus besoin des pauvreté s non rentables et non payantes. Nous sommes arrivé s à l'entré e de la plus horrible tragé die de l'histoire des hommes: on boû che ou on meurt.

L’homme-monstre: Leur a-t-on fait comprendre que nous haï ssons la force et la violence d'où qu'elles viennent? Que nous sommes ré duits à faire ce que nous faisons au strict nom d'une idé e grandiose, dans l'inté rê t absolument pesé de la gent humaine toute entiè re?

L'homme-montre: Toute la nuit durant, nous avons essayé de faire entendre à ces mulets que cette idé e grandiose est à la base de l’entreprise. Nous l’avons fait suivant une logique claire telle l’eau de source: plus de boulots é gale moins de chô mage et moins de chô mage é gale moins de vagabondages migratoires. C'est-à -dire plus de paix, du moins socialement parlant. Et plus de paix é gale paradis sur terre, au moins pour quelques quarts de siè cle.

L'homme-monstre: Comment ne peuvent-ils point entendre et saisir? Nous agissons au simple nom d'une grande idé e. Nous sauvons l'espè ce des hommes.

Le gé niteur d'emplois: Nous avons affaire à une marmaille d’allumé s. Comment peuvent-ils envisager la simple existence de ce qui est grand? Ils ne vivent que de bassesse et de boue.

L'homme-monstre: Fais-leur entendre qu'il y va de leur existence.

Le gé niteur d’emploi: Qui peut savoirà quel raz-de-terre ces pauvres diables ont posé leurs existences?

L'homme-monstre: Combien sont-ils au vrai?

Le gé niteur d'emplois: Un bambin, deux femmes, un vieillard et un pantin. La guerre et le cholé ra ont imposé leur logique dans ces ré gions-ci. Dieu merci, nous n'aurons pas des lé gions à convaincre.

L'homme-monstre: Continuez la né gociation: pas de sang, s'il vous sied. Faites tout pour que l'affaire ne dé bouche pas sur une incompré hension malpropre. Pas d'effusion d'â me, je dé teste la tragé die, Gé niteur, tu m'entends?

Le gé niteur d'emplois: Comme vous-mê me, Monseigneur, j’abhorre le sang. Je ferai en sorte que la raison ait raison et que ces cloportes d'enfoiré s empruntent les chemins de la modé ration.

L'homme-monstre: Je vous donne trois nuits pour agir. Le cœ ur de l’homme n’est pas aussi simple qu’on nous l’a rabâ ché, Gé niteur.

Le gé niteur d'emplois: Né gocions. Il n’est point né cessaire qu'on s'é ventre. Nous pouvons aller aux affaires par d'autres routes que la souffrance ou la sé questration. Nous n'avons point envie d'autre chose qu'une petite signature. Pas de subversion et pas d’embrouilles. Pas de trolumé lo. Nous avons du temps pour trois jours. Prenez-le à sa valeur et à sa hauteur. (Il fait sonner du clairon). Que les peuple, populaces et peuplades m’entendent. En vertu et à cause des pouvoirs qui me sont chus. Personne ne peut s'offrir le luxe de dé sobé ir à la raison.

Le vieillard: Vous ê tes la niaiserie en chair et en os, monsieur. Vous ne voulez pas entendre qu'il me sera plus agré able de mourir plutô t que de me contraindre à votre grossiè re imbé cillité. Je suis un homme d'â me, d'honneur et de parole. Que ne considé rez-vous, cette fulgurante ré alité?

Le gé niteur d'emplois:

 






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