L'énergie

Depuis les temps les plus anciens I'homme dispose d'une source d'é nergie sans laquelle aucune vie n'est possible: c'est i'é nergie», du Soleil, dont l'action a creé é la possibilité de toute vie organique sur notre terre.

Outre cette source essentielle l'homme n'a guè re pu utiliser avant le XIX siè cle que l'é nergie des animaux de trait et l'é nergie de l`eau et du vent.

La-dé couverte de la machine à vapeur a permis de transformer la chaleur en é nergie. A partir de ce moment des matiè res telles que le charbon et le bois ont pu supplé er à la force musculaire des hommes, et faciliter leur travail. Ainsi a commencé la ré volution industrielle.

Dans l'é tat pré sent de la technique et en attendant la mise en œ uvre industrielle de l`é nergie atomique, les'principales sources sont les suivantes: charbon, pé trole, chutes d'eau, gaz naturel.

Le charbon est la source fondamentale d'é nergie du fait de l'importance de ses gisements VII est encore la'source de 50% de l'é nergie qu'on utilise actuellement, dans le monde. Le charbon est aussi une matié re premiè re inerte qui a une importance considé rable et croissante pour les alliages mé tallurgiques, les matiè res plastiques, etc.

Les chutes d'eau et le pé trole ne repré sentent qu'un pourcentage, relativement faible de l'é nergie tptale qu'ph produit dans le monde. On commence à exploiter les plus grandes rdserves d'eau utilisables, par exemple, les grands fleuves de la Sibé rie.

Ces ressources ne sont pas infinies. La consommation de l'é nergie augmente chaque anné e. C'est pourquoi il faut faire appel à de nouvelles sources d'é nergie. Les savants et les ingdnieurs cherchent, à utiliser de nouvelles formes d'é nergie, comme l'é nergie atomique, l'é nergie solaire, 1'é nergie volcanique, l'é nergie cosmique.

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Franç ois-René de Chateaubriand

Les premiè res anné es de Chateaubriand, né en 1768 à Sait-Malô, en Bretagne, sont celles d'un enfant abandonné aux domestiques, qui passe des heures à contempler la mer en é coutant «le refrain des vagues».Il passe son enfance au châ teau de Combourg, entre un pè re sombre et taciturne et une mè re pieuse et mé lancolique. Il s'abandonne aux reveries solitaires, aux tristesses sans cause, aux troubles d'une sensibilité ardente Sa vocation poé tique s'é veille alors et son â me d' artiste restera marqué par les impressions de Combourg.

En 1791 aprè s avoir debuté comme officier, il s'embarque pour l'Amé rique. Son sé jour dura cinq mois. Il lui a suffi de contempler une nature viè rge et de vivre au contact des Indiens pour que ses impressions donnent naissance au style si neuf qui assurera bientô t ses premiè rs succè s litté raires.

A la nouvelle de l'arrestation de Louis XVI il se rembarque pour la France. Rentré à Saint-Malô, Chateaubriand rejoint 1'armé e des é mmigré s. Aprè s la dé faite de cette armé e il se refugie à Londres. Il y vit misé rablement, souffrant de la faim et du froid.En 1798, frappé par la mort de sa mè re, puis de sa soeur Julie, il revient à la religion de son enface dont il entreprend I'apologie dans le «Gé nie du christianisme».En 1800 il rentre en France ou l'attend un «Gé nie du christianisme» (1802), des «Marturs» (1809) et d'autres oeuvres.

Renoncant à sa carriere politique, Chateaubriand consacre sa vieillesse à la litterature. Il s'occupe de dresser sa statue devant l'é ternite et travaille aux «Mé moires d'outre-tombe».Il est mort en 1848.

Conformement à son voeu, sa tombe solitaire se dresse prè s de Saint-Malô, face face à la mer.