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VI) Изменитеполученные фразы, поставив глагол главного предложения в passé simple.






VII) Эссе. Vous vous faites faire des photos d'identité.

VIII) Эссе. Discutez cette ré flexion de Pascal: «Quelle vanité que la peinture, qui
attire l'admiration par la ressemblance des choses dont on n'admire point les
originaux!»(Pensé es.)

ТЕКСТ 80

VLAMINCK, VU PAR FRANCIS CARCO

(Attention! ce texte contient beaucoup d'expressions populaires
ou d'argot.)

«Si ta femme é tait venue te dire en 1914: «P'tite tê te1, il faut que je
parte au «badaboum!»2 qu'aurais-tu ré pondu? Tu lui aurais ordonné:


«Marie, fais-moi le plaisir de t'enfermer dans la cuisine et de n'en pas
sortir avant que je te le permette.»

«De cette faç on, dé clarait Vlaminck en affectant le plus grand
flegme, on aurait é vité la guerre. Seulement, comme c'est nous, les
hommes, qui rejoignions nos ré giments, toutes les femmes nous ont
boni3: «Allez! fais vite. Vlà ta musette! J'y ai mis des mouchoirs, deux
chemises, trois paires de chaussettes, une bouteille de gnole, du
chocolat et un crayon à encre pour que tu puisses m'é crire.»

Vlaminck n'a peur de rien: il voit les choses tragiques dans leur
triviale grandeur, sous un angle où personne n'a osé les dé couvrir. Je l'ai
connu dans l'atelier qu'il occupait, rue du Dé part, à Montparnasse.
Travailleur en usine, il avait conservé, des quelques mois passé s parmi
des ouvriers, une allure bien faite pour «souffler» le bourgeois4. Or cette
allure correspondait au gros tempé rament du peintre dont l'air jovial et
le petit chapeau pouvaient parfois prê ter à une vague ressemblance avec
Dranem5. Dans la rue, des passants se retournaient sur son passage.
«Tiens, c'est Dranem! disaient-ils. T'as vu Dranem?»

Vlaminck ne bronchait pas.

«Tout plutô t que le genre esthè te! 6 affirmait-il é panoui. Vous ne
voyez pas qu'on m'appellerait «Cher maî tre?» Y aurait de l'abus!»7

Chandail de sport à col roulé, chaussures à double semelle, œ il bleu
d'un gars du Nord, cheveu blond et teint coloré, l'artiste est taillé en
athlè te. Où qu'il aille8, il ne saurait passer inaperç u. C'est un costaud. Le
rê ve de sa jeunesse n'a é té, jusqu'à ce qu'il l'eû t ré alisé, que de possé der un
«pé tard»10 dans une poche et cent billets de mille dans l'autre.

«Avec ç a, proclamait-il, je suis le roi du monde.»

Riche proprié taire terrien, sa faç on de vivre est ré ellement
aujourd'hui, sinon celle d'un roi, du moins celle d'un nouveau marquis
de Carabas11. Il faut le voir «gazer»12 au volant de sa grosse voiture. Son
garagiste lui-mê me est obligé de «tirer sa casquette».

«Y a pas13 à discuter, ronchonne-t-il. C'est un as14. Je ne pige rien
à sa barbouille mais, question sport, il se pose là!»15

Ayant vu le jour dans le quartier des Halles, en face du square des
Innocents, Vlaminck fut é levé dans la banlieue de Paris. «Ma jeunesse
s'est passé e sur l'eau et sur les berges de la Seine parmi les dé bardeurs,
les mariniers, m'é crivit-il à l'occasion d'une petite é tude que je lui
consacrai. Mon pè re, musicien, é tait né en Flandre mais de souche
hollandaise.


«Pour faire de la peinture, dé clarait l'excellent homme, faut ê tre
riche!»

Son rê ve é tait de voir plus tard son fils chef de la fanfare de Chatou,
et il ajoutait, le plus sé rieusement du monde:

«De cette faç on, tu demeurerais dans la Mairie. Tu serais logé. Tu ne
paierais pas de loyer.»

F.CARCO. L'Ami des Peintres.
Примечания:

1. Argot, ternie d'affection. P'ute: contraction famihè ie pour petite См. даиое. Via
(voilà), t'as vu (tu as vu). 2. Жарг. Война. З. Жарг Заявили нам Mê me radical que le
boniment d'un forain (см стр. 213). 4. Жарг Удивлять людей, привыкших
ь хорошим манерам (= leur couper le souffle, la respiration). 5. Комический акаер
того времени 6. Эстетство. 7. Жарг. Это было бы чересчур, слишком 8. Quel que
soit le lieu où il va.— Expression indé finie d'opposition. 9. Жарг. Силач, здоровяк.
10. Жарг. Писголш или револьвер, " пушка". 11. Маркиз Карабас - - персонаж
сказки Щ Перро " 'Кот в сапогах", символ богача. 12. Жарг. Мчагь на очень
высокой скорости, " жать на газ". 13. Fam.: Il n'y a pas. 14. Он ас, мастер. Так
говорят потому, что туз (по-французски l'as) является самой сильной картой
в большинстве карточных игр. 15. Жарг. Я ничего не понимаю в его мазне
(от: «baibouiller»), но что до спорта, то тут он очень силен.

ГРАММАТИКА___________________________

ПРИДАТОЧНЫЕ ПРЕДЛОЖЕНИЯ
В РОЛИ ДОПОЛНЕНИЙ (окончание)

I.Инфинитивные придаточные предложения
с собственным подлежащим:

1. После глаголов чувственного восприятия: j'entends, je vois, je sens
и т.п.:

Nous regardons LA LUNE JOUER SUR LA MER. — Nous regardons JOUER LA
LUNE. — Nous LA regardons JOUER SUR LA MER.

Подлежащее, выраженное существительным, стоит или перед
глаголом в неопределенной форме, или после него. Подлежащее,
выраженное местоимением, стоит перед глаголом главного
предложения, за которым, как правило, непосредственно следует глагол
в неопределенной форме.

2. Предложения с глаголом laisser подчиняются тому же правилу:


// laisse SES ENFANTS JOUER tranquillement. — // laisse JOUER LES
ENFANTS. — Il LES laisse JOUER.

Но если глагол главного предложения — faire, то подлежащее-су-
ществительное всегда стоит после глагола в неопределенной форме:

Je fais venir L'EMPLOYÉ.

(Словосочетание je fais venir можно воспринимать как единый глагол,
тогда «employé» выступает в роли дополнения.)

II. — Инфинитивные придаточные предложения без
подлежащего употребляются после глаголов, служащих для
выражения мнения, оценки: dire, croire, и т.п. в том случае, если оба
сказуемых — главного и придаточного предложений — относятся
к одному подлежащему:

J'espè re POSSÉ DER, un jour, un Vlaminck.

(= j'espè re que je possé derai, plus tard, un Vlaminck.)

III. — Напомним, что относительное придаточное предложение тоже
может выступать в роли дополнения:

Je ré compenserai QUICONQUE AURA bien travaillé.

УПРАЖНЕНИЯ

I) Объясните порядок слов в инфинитивных придаточных предложениях: —
Nous voyons le train arriver en gare. — Le pè re de Vlaminck laissa tout de mê me son fils
faire de la peinture. — Un passant trop pressé m'a fait tombe: boulevard du Montparnasse.
— Nous regardons passer les artistes. Nous les regardons passer. — Avant de partir, le
bateau fait hurler sa sirè ne.—La servante laisse tomber la bouteille de vin.

И) Замените существительные, выступающие в роли подлежащих в инфини-
тивных придаточных предложениях, на соответствующие личные местоимения
(Напр.: Nous regardons passer les artistes — nous les regardons passer.): — Je sens
monter mes larmes en é coutant l'accordé on. — II laissa le coiffeur lui couper la
moustache. — Le client fî t venir la servante. — Nous é coutions le vent siffler à nos
oreilles. — Laissez votre ami payer l'addition.

III) Преобразуйте придаточные предложения с союзом «que» в инфини-
тивные
придаточные предложения без подлежащего:Je crois que j'entends ton
pè re qui revient.
Je lui ai dé claré que je connaissais fort bien la Bretagne. Il m'a dit
qu'il n'en croyait rien. J'ai dû lui jurer que j'y é tais né, et que j'y retournais tous les
ans.
J'espè re que je quitterai un jour le quartier de l'Opé ra pour aller habiter
boulevard du Montparnasse. Je pense que j'y vivrai plus à mon aise.
Je reconnais
que je n'ai jamais aimé l'eau-de-vie de cidre et que je lui ai toujours pré fé ré к
cognac.
Je jure que je ne vous ai pas dé noncé à la police.


IV) Замените инфинитивные конструкции, входящие в следующие предло-
жения, на придаточные предложения с союзом «que»: — Ce matelot espè re
embarquer bientô t.
— // avoue ne pas se plaire dans un quartier neuf et aimer mieux
son vieux Montparnasse.
Le coiffeur assure pouvoir pré dire le temps d'aprè s l'é tat
des cheveux de ses clients.
Je pense avoir bientô t assez d'argent pour acheter un
poste de té lé vision.
— // croit ê tre arrivé dans sa Bretagne natale, dè s qu'il entend cette
vieille romance.






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