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Членение текста.






Грамматические и лексические средства используются не только для связи элементов повествования, но и для членения его на сверхфразовые единства.

Важным грамматическим средством, обозначающим переход от одного СФЕ к другому, являются формы времени. Смена временных форм: passé composé, passé simple; pré sent – imparfait может свидетельствовать о повороте в развитии повествования. В книжной речи существенна оппозиция: точечное время (passé simple, passé composé)/ линейное время (pré sent, imparfait), которая, как мы видели в § 565, может отражать переход от повествовательного СФЕ к описательному.

Для обозначения границ между СФЕ используются лексические средства: обстоятельства времени (en ce moment-ci, brusquement, soudain, cependant, aprè s, в таком-то году) и места (en mê me temps, à Paris). Наиболее часто события сменяются во времени и в пространстве (нечто происходит в то же время в другом месте). В примере из Сент-Экзюпери (§ 565) переход от одного СФЕ к другому выражается наречием brusquement, но вместе с тем изменяется и сфера, где осуществляются события, – от описания внешних фактов автор переходит к анализу' внутренних переживаний человека.

Новое событие связано с появлением нового факта. Таким фактом может стать материальный предмет (Un homme est venu), новая информация (On apprit que), новое переживание субъекта (Il é prouva un sentiment de...).

Поэтому первая фраза нового СФЕ нередко содержит такие глаголы, как: apparaî tre, venir, arriver, retentir (о звуке), envahir (о чувстве), entendre, apprendre, remarquer, é prouver «(очувствах или информации), dire, crier.

Переходы от одних событий к другим могут иметь циклический характер: событие 2 возвращает читателя к событию 1. В структуре текста возникает большое разнообразие, которое достигается прежде всего транспозицией – использованием приемов в несобственной функции. Так, косвенная номинация употребляется вместо прямой, нарушается номинационная цепочка при зачине, событие 1 описывается после события 2 и т.п.

Итак, грамматические средства, наряду с лексическими, участвуют в организации текста в целом, выступая как знаки соединения СФЕ или как сигналы границ между ними.

 

RÉ SUMÉ (к части III " Синтаксис")

 

Introduction à l'é tude de la syntaxe. 1. La syntaxe est la partie de la grammaire dé crivant les rè gles de la combinaison des mots et de l'organisation des phrases, ainsi que celles de l'insertion des phrases dans des formations plus importantes telles que l'unité superphrastique et le texte. Unité de communication, la proposition constitue l'unité essentielle de la syntaxe.

2. On peut distinguer trois approches de la syntaxe: structurale, logique et sé mantique. La premiè re s'attache à é tudier les formes, la deuxiè me met en corré lation les formes syntaxiques et celles de la pensé e é tudié es par la logique, tandis que la derniè re tient compte é galement de la ré alité dé crite par les phrases. Ces trois approches se complè tent et sont né cessaires pour une analyse adé quate des faits syntaxiques.

3. La structure sé mantique dela phrase comprend deux aspects: l'aspect nominatif qui repré sente la situation de fait (les objets, leurs qualité s, leurs actions, leurs relations) et l'aspect modal et communi-catif qui reflè te la situation de discours, c'est-à -dire les circonstances et le but de l'acte de parole.

4. Les unité s é tudié es par la syntaxe sont: la proposition (la phrase), le terme de la proposition, le groupement de mots, l'unité superphrastique. La proposition simple à deux termes constitue l'unité de base dont toutes les autres dé rivent ou font partie. La proposition se pré sente sous deux aspects: en tant que sché ma (modè le) sé mantico-structural et en tant qu 'é noncé (unité de discours, proposition actualisé e, en situation).

5. Toutes les unité s syntaxiques relè vent.à la fois de la langue comme systè me et de la parole. Elles possè dent un sens gé né ralisant constitué par l'interaction du sens abstrait de la structure syntaxique donné e et du sens caté goriel de ses composants lexicaux occupant leur positions dans cette structure, elles possè dent aussi une fonction ré fé rentielle (ou dé nominative) qui les lie à un fragment dela situation extralinguistique.

6. L'interaction lexico-syntaxiqueau sein d'une structure syntaxique a quatre manifestations principales. Toute construction correcte repose sur l'accord sé mantique de ses composants, autrement dit, les mots lié es syntaxiquement ne doivent pas avoir de sè mes incompatibles. La fonction syntaxique du mot est é galementen rapport avec son sé mantisme.

7. Pour comprendre le sens et la structure d'une unité syntaxique, il faut tenir compte de la pré supposition, c'est-à -dire de l'ensemble des connaissances communes aux interlocuteurs et anté rieures à l'acte de parole. La pré supposition explique les faits d'é conomie ou de redondance, sé mantique ou de structure, que l'on peut observer dans la phrase.

8. Pour exprimer les é lé ments de la situation, les rapports entre eux, les aspects communicatifs (modalité, question, mise en relief, etc.), la syntaxe emploie tous les moyens fournis par la langue: lexique (mots autonomes et mots-outils), indices morphologiques des mots, ordre des mots, intonation. Ces quatre moyens participent, chacun à sa faç on, à l'expression du sens global de la phrase.

 

Les liaisons syntaxiques. 1. Les moyens de liaison syntaxiques ont pour fonction de relier les unité s infé rieures au sein d'une unité de niveau supé rieur. Tout moyen de liaison est caracté risé par une forme.aussi bien que par un sens gé né ralisant.

2. Sur le plan de l'expression, la syntaxe franç aise utilise, en tant que moyens de liaison, des é lé ments lexicaux (mots-outils – pré positions et conjonctions, mots autonomes dé sé mantisé s), des é lé ments morphologiques des moyens positionnels ou tagmé miques (ordre de mots, cohé sion des groupes syntaxiques).

3. Sur le plan du contenu, on distinguera les rapports non-diffé rencié s et les rapports diffé rencié s, ces derniers embrassant à leur tour ceux d'homogé né ité et ceux de dé pendance. A ces trois types sé mantiques correspondent trois formes principales de relation: la juxtaposition, la coordination et la subordination, qui se manifestent aussi bien au niveau des mots qu'au niveau des propositions.

4. La coordination a pour fonction primaire de relier des é lé ments homogè nes au point de vue sé mantique et fonctionnel. La fonction primaire de la subordination est d'exprimer les rapports de dé pendance. Les rapports de dé pendance de la juxtaposition consiste à traduire les rapports sé mantiquement non-diffé rencié s.

5. L'accord morphologique n'est pas ré gulier en franç ais et varie sensiblement selon les groupes syntaxiques, les parties du discours, le genre du code (oral ou é crit).

La rection morphologique n'existe pas en franç ais, mais on applique parfois ce terme au choix des pré positions et des pronoms conjoints.

Par contre, les moyens lexicaux de liaison jouent un rô le important. On trouve parmi ceux-ci des conjonctions, des pré positions et des mots dé sé mantisé s supplé ant à l'insuffisance des moyens morphologiques.

6. La carence des moyens morphologiques est largement compensé e par la cohé sion des groupes syntaxiques, procé dé PIIrement tagmé mique et qui constitue un des traits fondamentaux de la syntaxe franç aise. Cette cohé sion se manifeste: a) dans l'ordre fixe des composants du groupe (le dé terminant suit gé né ralement le dé terminé); b) dans l'insé parabilité des composants (on ne peut facilement intercaler entre eux un tiers terme); c) dans l'inté grité du groupe (un composant omis est né cessairement remplacé par un substitut pronominal). La cohé sion des groupes se trouve à la base de certaines particularité s de la syntaxe franç aise, notamment des rè gles de l'ordre de mots, de l'abondance des pronoms dans le texte, des mises en dé tachement fré quentes, du caractè re spé cifique des moyens de la mise en relief.

 

Les groupements de mots. 1. Le terme de groupement de mots dé signe la ré union non pré dicative de deux mots autonomes ou de leurs substituts pronominaux. Sous l'aspect syntaxique, il repré sente l'expansion d'un terme de la proposition. Les groupes coordonné s peuvent ê tre considé ré s comme des groupements de mots. Pour dé signer n'importe quel type de combinaison de mots, on emploie les termes de syntagme ou de groupe syntaxique.

2. La formation des groupements de mots subordinatifs dé pend des possibilité s combinatoires des parties du discours et de la valence des mots en question.

La valence, c'est-à -dire la capacité du mot de se combiner avec d'autres mots, se dé termine en fonction des facteurs suivants: a) sa nature facultative ou obligatoire; b) le nombre des é lé ments dé pendants (expansions); c) leur forme grammaticale; d) leur sé mantique.

3) Les groupements de mots peuvent ê tre classé s d'aprè s les critè res suivants: a) le nombre des composants; b) leur appartenence à telle ou telle partie du discours: c) le caractè re des rapports entre composants (coordination, subordination); d) la fonction syntaxique de tout le groupement.

4. Dans leur fonction primaire, les groupements de mots sont caracté risé s par un certain parallé lisme sé mantico-grammatical; le terme subordonné pré cise et limite la notion exprimé e par le terme ré gissant; les é carts dans ce parallé lisme font naî tre trois types sé mantiques secondaires des groupements de mots: groupements interversifs (où le terme ré gissant dé termine sé mantiquement le terme ré gi), groupements analytiques (où un terme est dé sé mantisé), groupements phrasé ologiques (où les deux termes constituent un tout non-analysable).

 

Les problè mes gé né raux de la proposition. 1. La proposition ré unit deux fonctions: la fonction nominative (elle sert à dé signer un fragment de la situation) et la fonction communicative (elle sert à transmettre un message). Dans une proposition on distingue: a) le modè le (sché ma structural) et l'é noncé (proposition mise en situation de discours): b) les niveaux sé mantique, logico-communicatif et syntaxique (formel); c) le noyau pré dicatif; d) les é lé ments stables et variables de la structure.

2. La proposition se laisse analyser sur trois niveaux: a) le niveau sé mantique qui reflè te la situation concerné e; le sujet sé mantique dé signe l'agent ré el; le pré dicat, son action ou son é tat; les actants sé mantiques se ré fè rent à des objets impliqué s dans l'action; b) le niveau logico-communicatif, reflé tant la charge informationnelle de la proposition; le sujet logique exprime le thè me de l'é noncé, le pré dicat logique, le rhè me; c) le niveau syntaxique, reflé tant l'organisation formelle de la proposition; le sujet et le pré dicat syntaxiques ont des indices formels d'ordre morphologique ou syntaxique. Dans la phrase-noyau (Pierre parle) les trois niveaux se superposent exactement, les trois types de sujet et de pré dicat coï ncident, mais on observe en gé né ral des é carts multiples qui rendent difficile l'analyse de la proposition.

3. Outre les trois niveaux ou plans dé crits ci-dessus, on distingue, dans la proposition, son aspect affectif-expressif et son aspect discursif-communicatif. Le premier reflè te le cô té subjectif de renonciation, l'attitude du locuteur; le second, l'organisation de l'acte de parole (son dé but, sa fin, la suite logique, etc.).

4. La pré dication constitue la base de toute proposition. En gé né ral, elle est formé e par un couple de termes: sujet et pré dicat. Elle reflè tele rapport entre la proposition et la situation et se traduit par trois caté gories (le temps, la modalité et la personne) exprimé es par la forme finie du verbe. La modalité s'exprime é galement par l'intonation. A cô té de la pré dication essentielle, formé e par le sujet et le pré dicat, on en trouve des formes spé cifiques: la polypré dication, la semi-pré dication, la pré dication ré duite ou latente.

5. Les propositions sont classé es d'aprè s leur forme ou leur contenu. Sur le plan formel, la proposition simple à deux termes constitue le type central, nuclé aire, de proposition. Les autres types sont obtenus par la ré duction ou la complexification du type central. Sur le plan sé mantique, on distingue les propositions neutres des é motives; les é nonciatives des interrogatives, des impé ratives et des optatives, les assertives des né gatives, etc.

6. On peut dé finir diffé remment les é lé ments stables et les é lé ments variables d'une proposition. Dans un cas ce seront le dictum et le modus, dans un autre, le sché ma structural et le remplissage lexical.

Le dictum reflè te l'aspect nominatif de la proposition, le fait dont il s'agit; le modus constitue l'ensemble des caté gories pré positionnelles reflé tant diffé rents aspects de la situation de discours. On peut relever huit caté gories pré positionnelles syntaxiques: la personne, le temps et l'aspect, la modalité, l'assertion, l'intention communicative, la structure communicative, l'affectivité, le niveau stylistique de discours. L'ensemble de ces caté gories appliqué es à une proposition (à un dictum) constitue le paradigme de celle-ci.

7. Le sché ma structural, c'est le modè le delà proposition. Le modè le sé mantico-structural, à la diffé rence du modè le exclusivement sé mantique ou exclusivement structural, comprend la structure formelle de la proposition avec son sens gé né ralisant, le sens caté goriel des termes de la proposition (surtout celui du verbe et des actants), certaines caté gories verbales (temps, personne). Un modè le peut en engendrer d'autres par des transformations synonymiques (pé riphrases) ou non-synonymiques (dé rivations).

 

Les termes de proposition. 1. La thé orie gé né rale des termes de proposition ne cesse de s'attirer des critiques, et pourtant aucune description syntaxique ne peut se passer de termes tels que sujet, pré dicat, complé ments, etc. La vitalité de cette thé orie tient à son caractè re menta-liste; ses difficulté s dé coulent de la double asymé trie des faits syntaxiques: un é lé ment extrahnguistique peut ê tre dé noté à l'aide de termes de proposition diffé rents, cependant qu'un terme de proposition peut ê tre exprimé par des mots appartenant à des parties du discours diffé rentes.

2. Les linguistes s'appliquent à pré ciser les critè res sé mantiques, morphologiques et syntaxiques de la dé limitation et de l'identification des termes de proposition. Sur le plan de structure, on distingue les termes simples analytiques, combiné s et complexes. Sur le plan sé mantique et fonctionnel, on distingue les termes essentiels et les termes secondaires. Dans le domaine des termes de proposition, on constate beaucoup de cas de syncré tisme. Entre les termes de propositions et les parties du discours, il existe une corré lation fondamentale; pourtant, la transposition fonctionnelle permet d'adapter toutes les parties du discours à des fonctions varié es.

3. Le sujet grammatical se reconnaî t à certains indices morphologiques ou syntaxiques (place, absence de pré position, remplacement possible par le pronom-sujet). Sa fonction structurale consiste à assurer à la pré position une structure à deux termes qui repré sente uiï des traits caracté ristiques de la syntaxe franç aise. Sa fonction sé mantique primaire est de dé signer le sujet ré el de l'action exprimé par le verbe. Dans ses fonctions secondaires, trè s fré quentes en franç ais, il dé signe d'autres é lé ments de la situation: objet ré el, destinataire, instrument, temps, lieu, cause, action elle-mê me.

4. Le pré dicat grammatical est exprimé surtout par un verbe à la forme finie. Il remplit trois fonctions dans la proposition: sé mantique (il caracté rise le sujet), pré dicative (il exprime les caté gories de la pré dication), structurale (il constitue le noyau de la proposition en reliant entré eux ses termes). Sur le plan sé mantique, on distingue le pré dicat-procè s, le pré dicat qualificatif et le pré dicat combiné exprimant à la fois le procè s et la caracté risation du sujet. Au point de vue de la structure, on distingue les pré dicats verbaux simples et les pré dicats analytiques de diffé rents types.

5. On distingue gé né ralement les termes secondaires suivants: le complé ment d'objet direct, le complé ment d'objet indirect, le complé ment d'agent (qui se subdivise en trois sous-types), les complé ments circonstanciels (dont on peut relever é galement trois sous-types principaux), l'é pithè te (et l'apposition, sa variante sé mantico-structurale). Certains linguistes font un terme spé cifique du complé ment de phrase. Chacun de ces termes a ses caracté ristiques formelles et ses fonctions. sé mantiques primaires et secondaires propres.

 

La structure formelle de la proposition. 1. La structure formelle de la proposition comprend les mots avec leurs indices morphologiques et leurs fonctions syntaxiques, la disposition de ces mots et l'intonation.

2. L'intonation remplit une fonction trè s importante dans l'organisation de la proposition, fonction qui consiste à structurer mais aussi à inté grer la proposition. A elle seule, l'intonation est capable d'exprimer maintes caté gories propositionnelles, telles que l'intention communicati-ve (question, stimulation), la division actuelle, l'affectivité. L'intonation participe surtout à l'expression de la situation de discours, alors que le lexique et la syntaxe expriment en mê me temps le fait lui-mê me.

3. L'ordre des mots est un composant essentiel de la structure de la proposition. Sur le plan formel, on distingue l'ordre des mots direct et l'ordre des mots inverse, l'ordre lié et l'ordre disjoint. L'ordre des mots remplit des fonctions multiples: iconique (en exprimant la suite des é vé nements), logique (en exprimant la suite des idé es), hié rarchique, emphatique, distinctive (en pré cisant le sens des mots), grammaticale (en pré cisant la nature d'un terme de la proposition, ou celle de la proposition entiè re), stylistique.

En franç ais l'ordre des mots a les particularité s suivantes: a) il dé pend de la cohé sion des groupes syntaxiques, b) il est progressif (le dé terminant suit le dé terminé); c) la disposition des mots pleins diffè re de celle des mots-outils; d) la syntaxe lié e diffè re de la syntaxe disloqué e. Si la syntaxe lié e est trè s rigide, la dislocation (le dé tachement accompagné souvent de la substitution pronominale) permet une grande liberté de l'ordre des mots. L'inversion des mots pleins dé pendenprincipe des facteurs sé mantiques (de la mise en relief notamment), alors que celle des mots-outils est due à des facteurs grammaticaux.

4. L'orientation du procè s consiste à dé velopper la proposition à partir d'un de ses termes. Elle permet de disposer les mots selon les besoins de la communication. La diathè se, c'est la modification des fonctions syntaxiques des mots en vue de ré aliser une transformation permettant de combiner les mots de la faç on voulue. La diathè se directe reflè te le parallé lisme entre la structure syntaxique et la structure sé mantique de la phrase; la diathè se indirecte traduit l'é cart entre ces deux structures (le mot qui dé signe le sujet ré el fait fonction d'objet, etc.). On compte cinq procé dé s permettant de modifier la diathè se, dont la voix, procé dé morphologique. La diathè se donne la possibilité de ré duire, d'augmenter ou d'inverser les valences du verbe; sous l'aspect sé mantique, on distingue la diathè se passive (qui sert à mettre en relief le sujet ré el), la diathè se dé -agentive (qui permet de supprimer le sujet ré el et de mettre en relief le verbe) et la diathè se causative, de types diffé rents, grâ ce à laquelle on peut ré unir plusieurs propositions en une seule.

 

Les caté gories propositionnelles. 1. La localisation du discours ou la deixis. Tout é noncé se ré alise dans une situation dé finie par des coordonné es spatio-temporelles. La localisation du discours, ou la deixis, fait ré fé rence à cette situation; les é lé ments qui l'expriment sont les dé ictiques. Il y a trois types de deixis: la deixis personnelle (moi – lui), la deixis temporelle (maintenant – alors), la deixis spatiale (ici – là -bas).

2. La personne. Cette caté gorie syntaxique, qui fait ré fé rence aux participants à l'acte de parole, est plus large que la personne morphologique. Ses signifiants sont: la flexion verbale, les pronoms personnels, le substantif sujet, les dé terminatifs possessifs, le complé ment du nom, le complé ment d'agent, les adjectifs de relation. Sur le plan sé mantique, on distingue les sujets suivants: concret, collectif, indé fini, gé né ralisé, é liminé, et l'absence du sujet (l'impersonnalité). Le sujet sé mantique (ou ré el) ne coï ncide pas toujours avec le sujet grammatical. Le sujet indé fini peut ê tre rendu par des pronoms indé finis, mais aussi par la transposition des pronoms personnels et par des constructions où le sujet ré el n'est pas mentionné (les constructions passives, impersonnelles, causatives-ré flé chies, etc.), ainsi que par la nominalisation de l'action. Les mê mes moyens servent à exprimer le sujet gé né ralisant.

3. Le temps et l'aspect. Les marques de la caté gorie syntaxique du temps sont varié es. Ce sont: les adverbes, les substantifs, les subordonné es de temps, etc. Quant à son contenu, cette caté gorie comprend trois sous-caté gories: le temps absolu ou relatif; la simultané ité ou la non-simultané ité des actions, la date de l'action. Les deux premiè res sont rendues à l'aide de toutes les formes cité es, alors que la derniè re l'est par les seuls substantifs.

L'existence d'une caté gorie morphologique verbale de l'aspect en franç ais est sujette à discussion, mais l'aspect existe sans aucun doute comme une caté gorie syntaxique qui se manifeste dans la proposition entiè re et s'exprime par divers moyens lexicaux et morphologiques.

4. La modalité. Certains linguistes interprè tent cette caté gorie d'une faç on large en y faisant entrer toutes les nuances reflé tant une vue problé matique ou subjective du fait (question, né gation, expression des sentiments, etc.). Mais la plupart des auteurs la considè re d'une faç on plus é troite, en dé signant par ce terme l'attitude du locuteur (ou de l'agent) envers le fait lui-mê me. Dans cette optique, la modalité englobe trois sous-caté gories: a) le rapport entre l'é noncé et la situation (ré alité, possibilité, irré alité); b) l'attitude du sujet envers l'action qu'il accomplit (pouvoir, vouloir ou devoir); c) l'attitude du locuteur (ou d'une autre personne inté ressé e) envers le fait (certitude, connaissance, acceptation, etc.). Le premier type de modalité appartient au modus et au dictum à la fois, le second, au dictum, le dernier, au modus. Les signifiants de la modalité syntaxique sont: le mode du verbe, les verbes, les particules et les adverbes modaux et les verbes du modus (exprimant l'acte de dire, le sentiment, la connaissance, la volonté) qui font partie de la proposition principale ré gissant une complé tive.

5. L'assertion (affirmation/né gation). Cette caté gorie a deux sous-caté gories: l'affirmation, qui constate la vé rité du fait, et la né gation, qui consiste à le nier. La né gation est le terme marqué de l'opposition. Ses signifiants sont: les particules, né gatives, les pré fixes né gatifs, les antonymes, les propositions interrogatives transposé es,.etc. Au point de vue sé mantique, la né gation peut ê tre 1) totale, si elle porte sur tout le fait; 2) partielle, si elle n'affecte qu'un terme de la proposition. On observe en franç ais des cas fré quents d'asymé trie où les partielle né gatives du pré dicat traduisent une né gation particuliè re. La né gation peut se ré fé rer soit au modus, soit au dictum. En gé né ral, elle fait partie du rhè me.

6. L'intention communicative. Cette caté gorie montre le but de la communication et comprend des propositions de quatre sous-caté gories: les propositions dé claratives, interrogatives, impé ratives et optati-ves. Ces derniè res doivent ê tre considé ré es comme une sous-caté gorie à pan. Les propositions dé claratives constituent le terme non-marqué de l'opposition, tandis que les trois autres sont des termes marqué s renfermant des signifiants spé cialisé s (ordre des mots, particules, intonation, etc.).

Les propositions interrogatives peuvent vé hiculer quatre types de questions: question modale – totale ou partielle, question dictale – totale ou partielle.

7. La charge informative de la proposition. Cette caté gorie est appelé e aussi structure communicative ou division actuelle de la phrase. Elle reflè te l'information anté rieure des interlocuteurs. On distingue ici deux types d'é noncé s: les dirhè mes et les monorhè mes. L'es premiers comprennent deux parties: le thè me qui dé signe la partie de la communication dont on dit quelque chose, et le rhè me, qui dit quelque chose sur le thè me. Les monorhè mes contiennent uniquement le rhè me (le thè me é tant suggé ré par la situation), ou plus rarement, uniquement le thè me. Dans les é noncé s neutres, le thè me pré cè de le rhè me, car l'esprit humain va du connu vers le nouveau. L'inversion des é lé ments forme un ordre emphatique qui traduit les sentiments du locuteur. Le thè me est un é lé ment essentiellement nominal, alors que le rhè me est un é lé ment pré dicatif, verbal, mais le parallé lisme entre le sujet et le pré dicat syntaxique d'une part, et le thè me et le rhè me, de l'autre, est loin d'ê tre absolu. On reconnaî t les termes au moyen du systè me question-ré ponse: le thè me se retrouve dans la question alors que le rhè me n'apparaî t que dans la ré ponse. L'organisation de la structure communicative de la phrase fait appel à tous les procé dé s offerts par la structure formelle: aux moyens prosodiques (intonation, pauses, accent logique), tagmé miques (ordre des mots), lexicaux (dé terminant, particules). Un trait spé cifiques de la syntaxe franç aise est qu'elle fait dé pendre l'accent logique de la structure syntaxique de la phrase, ce qui aboutit à la formation de constructions de mise en relief, permettant d'opé rer la ré organisation voulue de la phrase (segmentations, constructions emphatiques, pré -sentatifs).

8. L'affectivité repré sente une caté gorie syntaxique indé pendante qui peut s'é tendre aux propositions dé claratives, interrogatives, impé -ra-tives ou optatives, et qui consiste à reflé ter les sentiments du locu-teur. Elle se combine, sans s'y confondre pourtant, avec l'expressivité, qui a pour fonction d'agir sur l'interlocuteur, et avec l'é valuation, qui reflè te la ré action du sujet à l'objet du point de vue d'une norme dé terminé e.

9. Le niveau du discours. Cette caté gorie reflè te l'aspect technique de la communication (communication oral ou é crite, spontané e ou é laboré e), son aspect socio-culturel, les relations interpersonnelles des locuteurs, etc. Non seulement les mots, mais aussi les caté gories morphologiques et les structures syntaxiques participent à la formation des niveaux de discours. On en distingue gé né ralement trois: le langage neutre, l'expression ré cherché e et l'expression relâ ché e.

 

Les aspects sé mantiques de la proposition. 1. Les modè les sé mantico-structuraux des propositions reflè tent les situations types de la ré alité extralinguistique. On dé gage ces derniers en se basant sur le sens des pré dicats et le rô le des actants. En gé né ral, on peut distinguer les types suivants des situations: a) l'existence d'un objet; b) la qualification; c) le procè s sans sujet; d) le procè s intransitif qui n'affecte que le sujet; e) le procè s transitif portant sur un objet. A chacune de ces situations types correspond un modè le syntaxique approprié qui peut avoir des sous-modè les.

2. La syntaxe franç aise emploie les modè les sé mantico-structuraux suivants: 1) N – proposition nominative exprimant la dé nomination, l'existence ou la qualification d'un objet; 2) V– verbe sans sujet qui se retrouve dans la proposition impé rative; 3) S + V + Attr– proposition qualificative exprimant l'identification, la classification ou la caracté risation du sujet; 4) il +Vimp – proposition impersonnelle exprimant un procè s sans sujet; 5) S + V– proposition à deux termes dé crivant l'existence, l'é tat ou l'action du sujet; 6) S + V + Cl – proposition de localisation montrant l'emplacement ou le mouvement du sujet; 7) S + V + Od – proposition à verbe transitif exprimant la relation entre le sujet et l'objet ou l'action du sujet portant sur l'objet; la notion de relation embrasse la possession, la perception, la connaissance et le sentiment; 8) S + V + Oi – proposition avec complé ment d'objet indirect, qui repré sente une variante structurale du modè le 7; 9) S +V+Od+Attr– proposition dé rivé e du modè le 3 et qui repré sente l'attribution d'une qualification à l'objet; 10) S + V+ Od+ Cl– dé rivé du modè le 6 exprimant le dé placement de l'objet; 11) S + V + Od + Oi– dé rivé des modè les 7 et 8 qui exprime le transfertparle sujet à l'objet d'un autre objet ou de l'information. Dans ses fonctions secondaires, chaque modè le exprime le sens d'autres modè les.

3. Les rapports entre la structure des propositions et celle des situations peuvent ê tre dé crites sous l'aspect sé masiologique (en partant des formes pour aller vers les contenus) ou onomasiologique (en partant du contenu pour aller vers les formes). La premiè re dé marche est exposé e sous le point 2. Dans l'optique onomasiologique, on distingue les propositions existentielles, qualificatives (identificatoires, classificatoires, caracté risantes), les propositions exprimant des procè s sans sujet, les é tats, les relations, la localisation, les actions. Pour chaque type de situation, il existe un moyen d'expression spé cialisé (primaire) et des moyens secondaires obtenus par la transposition d'autres modè les.

4. Du point de vue de leur volume sé mantique, on distingue les propositions universelles et les propositions particuliè res. Le sensenest formé par les significations du sujet, du pré dicat, des circonstanciels et des quantifieurs (quntifications).

 

Les propositions avec des formes spé cifiques de pré dication. 1. Il existe deux types principaux de ces propositions: les propositions à structure syntaxique ré duite et les propositions à structure syntaxique é largie. On classe parmi les premiè res: a) les propositions incomplè tes à deux termes; b) les propositions incomplè tes à un seul terme; c) les propositions complè tes à un seul terme. Ces derniè res comprennent les propositions nominatives, les propositions verbales et les mots-propositions (ou les communicatifs). Trois types de structures tiennent une place intermé diaire entre les propositions à deux termes et les propositions ré duites; ce sont les propositions avec les pré sentatifs c'est, il y a, voilà; les phrases segmenté es; les propositions avec un verbe é lidé.

2. L'extension de la structure syntaxique de la proposition utilise de nombreux procé dé s, notamment: a) l'incorporation des termes secondaires; b) la nominalisation permettant de ré unir la descriptiondeplusieurs faits au sein d'une structure pré dicative; c) les termes similaires (homogè nes); d) les constructions polypré dicatives (la mise en dé tachement, les constructions participiales, gé rondives, infinitives); e) les termes intercalé s (interjections, appellatifs, etc),

 

La phrase complexe. 1. La phrase complexe est une unité poly-pré dicative ré unissant deux ou plusieurs propositions simples. Ses composants, tout en possé dant une pré dication propre, n'ont pas toutes les caracté ristiques d'une proposition indé pendante. L'inté grité de la phrase complexe est assuré e par l'intonation, par les conjonctions et les mots conjonctifs, par la corré lation de certaines caté gories morphologiques ainsi que des é lé ments lexicaux. La phrase complexe reflè te les rapports entre les é vé nements. Il y a 3 types de liaison au sein de la phrase complexe: la juxtaposition, la coordination, la subordination.

2. La subordination est exprimé e par les conjonctions et les mots conjonctifs subordonnants, et, plus rarement, par l'inversion du sujet dans la subordonné e. La linguistique connaî t plusieurs classifications des propositions subordonné es: a) classification fonctionnelle se basant sur la fonction syntaxique de la subordonné e par rapport à la principale; b) morphologique, qui tient compte de l'anté cé dent de la subordonné e; c) formelle, qui prend en considé ration la forme des é lé ments conjonctifs; d) sé mantique, partant du degré de l'autonomie sé mantique des constituants de la phrase complexe. Le plus souvent on s'en tient à la classification fonctionnelle qui distingue les propositions complé tives, circonstancielles et relatives. Chacune de ces caté gories pose ses problè mes concernant le classement, l'organisation formelle et la sé mantique des subordonné es.

 

Les aspects pragmatiques de la proposition. 1. La pragmatique concerne l'utilisation de la proposition, à la diffé rence de l'aspect syntaxique qui é tudie l'organisation formelle de la proposition et la sé mantique qui analyse le contenu des é lé ments de la proposition. La pragmatique é tablit la classification des actes de parole, é tudie les motivations psychologiques des locuteurs, l'impact pratique de la communication, les aspects subjectifs du discours. Les propositions de structure et de sens diffé rents peuvent remplir une mê me fonction.

2. Les actes de parole sont classé s d'aprè s l'intention communicative du locuteur. On en distingue deux groupes importants: les actes informatifs et non-informatifs, avec des sous-types correspondants. Chaque sous-type est caracté risé par une structure syntaxique, un choix de verbes, une modalité spé cifique, etc. On distingue les é noncé s directs, où le sens pragmatique et le sens sé mantique coï ncident, et les é noncé s indirects, où le sens pragmatique ne dé coule pas directement de la sé mantique des é noncé s. Les actes indirects permettent de rendre le discours moins redondantou de modifier son niveau stylistique. Parfois le sens indirect de l'é noncé se fixe pour constituer sa signification premiè re.

3. La structure de l'acte de parole comprend les é lé ments principaux suivants: a) le locuteur; b) l'allocutaire (ou le destinataire); c)le rapport de l'é noncé donné avec d'autres é noncé s et avec la ré alité. Certains aspects de l'é noncé reflè tent la position du locuteur, d'autres sont orienté s sur le destinataire.

4. La position du sujet parlant forme le cadre affectif-é valuatif de l'é noncé. L'é valuation peut ê tre subjective (affective) ou objective (rationnelle). L'é lé ment subjectif de l'é noncé pré cè de ou suit le dictum qui expose le fait lui-mê me. Il a pour but d'attirer l'attention de l'interlocuteur ou bien de renforcer l'impression que le fait communiqué doit faire sur lui.

5. On peut dé gager é galement, dansla structure de l'é noncé, un cadre discursif-communicatif qui reflè te l'organisation et le dé roulement de l'acte de parole, ainsi que ses caracté ristiques d'ordre technique. Des é lé ments spé ciaux marquent l'entré e en discours, la continuation ou la fin de l'acte de parole, la suite logique des é lé ments de l'é noncé, assurent le maintien du canal de la communication, apportent toutes sortes de pré cisions relatives à la faç on de parler, etc.

 

L'unité superphrastique et le texte. 1. Pour une analyse exhaustive de la proposition, il faut dé passer ses limites en l'é tudiant dans le texte dont elle fait partie. L'unité superphrastique (u.s.) est l'unité essentielle du texte, plus importante que la phrase. On la distingue du paragraphe aussi bien que de l'aliné a qui ne sont que des articulations formelles du texte. Entre une phrase et d u.s., on trouve des phé nomè nes intermé diaires tels que les phrases supercomplexes, la pé riode et la parcellisation.

2. Sur le plan sé mantique, l’u.s. est caracté risé e par une unité de thè me (le micro-thè me). Il existe deux variations sé mantiques de l’u.s.: Fu.s. descriPIIve qui englobe des é vé nements simultané s, et l'u.s. narrative dé crivant les é vé nements qui se suivent. Les moyens suivants participent à l'organisation interne de l' u.s.: a) les moyens tagmé miques, c'est-à -dire avant tout l'ordre des mots. On distingue deux types de disposition de mots reflé tant l'ordre des idé es: la concaté nation et le rayonnement. La premiè re, où le thè me des phrases pré cé dentes constitue le thè me des phrases suivantes, est propre aux u.s. narratives; le second, où une suite de propositions s'organise autour du mê me thè me, est typique des u.s. descriptives; b) les connecteurs de toute sorte (conjonctions, adverbes pronominaux et temporels, etc); c) les ellipses et les é lé ments sé mantiquement non-autonomes qui pré supposent un contexte plus large qu'une phrase; d) les moyens morphologiques, ce sont avant tout les formes temporelles du verbe; e) les moyens lexicaux; il s'agit ici surtout de la coré fé rence qui consiste à dé noter un mê me ré fè rent à l'aide des moyens divers. Les é lé ments assurant la coré fé rence se trouvent entre eux dans des rapports logiques d'inclusion ou d'intersection; ce sont les pronoms, les repé titions lexicales (avec transpositions morphologiques ou sans), la repré sentation lexicale (c'est-à -dire l'emploi des hyperonymes), les dé nominations mé tonymiques. Les moyens spé cialisé s signalent les limites de l'u.s. Une suite d'u.s. forme le texte.






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